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Mouvement de débrayage à l’Uac : le campus paralysé
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  Nord Sud
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




Le mot de grève de 72 heures lancé par les trois organisations estudiantines de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a été suivi par la majorité des étudiants. Les amphithéâtres ont été délaissés par les étudiants qui protestent contre le nouveau critère d’octroi des allocations universitaires.

Campus mort. C’est le constat fait dans la journée du mardi 06 février 2018 à l’Université d’Abomey-Calavi. Les étudiants ont, à l’appel des organisations estudiantines observés à partir de la journée d’hier une grève de 72 heures qui paralyse les activités académiques. En effet, la motion de grève est une décision prise lors de l’assemblée générale des organisations faîtières des étudiants de l’UAC les 23 et 26 janvier 2018. Au cours de cette assemblée, plusieurs points de revendications ont été soulignés par les étudiants. Ils exigent entre autres, l’abrogation pure et simple du décret n°2017-155 du 10 Mars 2017 portant critères d’octroi des allocations d’études universitaires et les arrêtés d’application pris à cet effet, la réintégration immédiate des 21 étudiants exclus, le paiement sans délai des arriérés de Bourse, Secours, Frais de mémoire et de stage à tous les ayants droits, la construction et l’équipement des amphithéâtres, salles de cours, laboratoires et bibliothèques de types modernes et la satisfaction à tous les points de revendications inscrits dans la motion de grève de l’intersyndicale des enseignants du supérieur. Pour le président de l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), Alain Nouho, les policiers malgré leur nombre considérable dans l’enceinte du campus sont restés inaperçus aux yeux des membres des organisations estudiantines. « Les policiers font la patrouille dans la maison, mais nous on ne s’occupe pas d’eux. Chacun sait le rôle qu’il est appelé à jouer, de notre côté on se concentre sur la sensibilisation de nos camarades. Si chaque camp reste dans son coin il n’y aura pas affrontements », a-t-il dit.
Sandric DIKPE

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