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Force unique de sécurité intérieure : La Police républicaine fait école dans la sous-région
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  Matin libre




La réforme de la Force unique de sécurité intérieure (Police républicaine) en cours d’expérimentation au Bénin intéresse déjà la sous-région. La Fondation Konrad Adénauer à travers son programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (Sipodi) organise du 6 au 7 février 2018 à Cotonou, une rencontre de vulgarisation et d’échanges sur les textes régissant cette nouvelle institution sécuritaire.

La Police républicaine nouvellement créée est sous les projecteurs à Cotonou. Les textes régissant la nouvelle force sécuritaire au Bénin font l’objet d’une vulgarisation à travers un séminaire sous-régional initié par la Fondation Konrad Adénauer via le Programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (Sipodi).

L’objectif de cette rencontre est de favoriser un cadre de dialogue informel entre les parlementaires africains (présidents des commissions permanentes en charge des questions de sécurité) et les professionnels ainsi que la société civile sur l’importance de la réforme du secteur de la sécurité en Afrique subsaharienne. A cette occasion, les textes régissant la nouvelle Force seront passés en revue et les défis relatifs à la nécessité de rapprocher les services de sécurité des populations identifiés.

A l’ouverture des travaux, le Directeur du programme Sipod a rappelé le processus ayant abouti à la création de la Police républicaine, l’implication de la Fka et les raisons pour lesquelles les présentes assises sont organisées. En effet, selon Tinko Weibezahl, tout est parti d’une audience que le chef de l’Etat lui a accordée en 2017 ; audience au cours de laquelle, ce dernier a fait part à la délégation de sa volonté de réformer le système sécuritaire béninois. Dès lors, les choses sont allées vite avec l’adoption de la loi portant création de la Police républicaine. C’est donc au vu de l’intérêt de cette réforme pour le Bénin et les pays africains que la Fka a jugé nécessaire d’organiser le présent séminaire. Le président de la Commission sécurité et défense du Parlement béninois, le Directeur général de la Police républicaine et le ministre de la Sécurité publique ont salué l’organisation de cet atelier. Pour Nassirou Arifari Bako, il n’y a pas que les pays en crise qui ont besoin de réformes sécuritaires.

« Les pays en situation normale ont aussi besoin de rationnaliser l’utilisation de leurs ressources pour répondre aux besoins sécuritaires des populations », a-t-il déclaré. Comme lui, le Gal Nazaire Hounnonkpè a démontré pourquoi le gouvernement béninois devait créer la Police républicaine. « Depuis les indépendances, les pays africains n’ont fait qu’implémenter des structures mises en place par le colon et qui ne sont forcément plus en adéquation avec les réalités actuelles », a-t-il confié. Rien n’étant figé dans ce monde, une adaptation perpétuelle des organes aux réalités des pays s’impose donc. D’où l’idée de la création de la Fusi pour la cohérence et l’efficacité dans les actions sécuritaires. Ouvrant les travaux, Sacca Lafia a souligné que la réforme du système sécuritaire est une action forte du Pag. Elle relève donc de la volonté politique du chef de l’Etat et de l’accompagnement de l’Assemblée nationale. « Ce séminaire vient à point nommé car permettra de partager avec les pays voisins cette expérience démarrée en janvier 2018 », s’est-il réjoui. Il a affiché la disponibilité de son département à recevoir les observations pour l’opérationnalisation de ladite réforme.


Plusieurs communications vont meubler les assises. Il s’agit entre autres de la présentation des objectifs et de la démarche de la réforme, des lois n°2017-41 portant création de la Police républicaine au Bénin et n°2017-42 portant statut de la Police républicaine et des initiatives de réforme du secteur de la sécurité en cours et à venir en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Burkina Faso et au Bénin.Les participants proviennent du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, du Tchad, du Togo et du Bénin.

SA
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