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Ces héros de la Conférence des forces vives de la nation
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  La Nation




« Il n’y a de richesse que d’hommes » a écrit à raison, Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale. Pour preuve, 493 hommes et femmes ont, par leurs talents et leur aptitude à transcender les divergences, ouvert au Bénin la célèbre voie de la démocratie à l'issue de l’historique conférence des forces vives de la nation du 28 février 1990. Parmi eux, il y en a de plus illustres.

Le premier héros de cette conférence reste incontestablement, son initiateur en chef. Il s’agit de feu président Mathieu Kérékou. En ouvrant cette rencontre ultime, il a cité le roi Guézo en affirmant que : « Si tous les fils du pays venaient boucher par leurs doigts les trous de la jarre percée, la patrie serait sauvée. »
« La diversité de nos cultures, loin de constituer une source de tension ou de division doit au contraire être considérée comme un facteur d’enrichissement mutuel, pouvant concourir au rapprochement et à l’intégration des membres de la communauté nationale de manière que chaque Béninois se sente chez lui sur toute l’étendue du territoire national, au Nord, au Sud et de l’Est à l’Ouest », a-t-il poursuivi.
« Sans aucun doute, a-t-il souligné, le renouveau démocratique que nous devons de promouvoir dans notre pays est une nécessité incontournable de notre époque, mis en évidence par notre propre expérience de Béninois devenus mûrs politiquement et capables d’assumer avec efficacité et succès, dans l’ordre et la discipline librement consentie... ».
L’autre héros, c’est le ministre du Plan et du Développement à l’époque, Me Robert Dossou, qui a eu le mérite de présider le comité préparatoire de la Conférence nationale des forces vives de la nation ayant sélectionné les 493 participants.

Les membres du présidium

L’Eglise catholique du Bénin, a brillé par la participation de monseigneur Isidore de Souza (de vénérée mémoire) à cette messe nationale. Dès l’ouverture, les participants, à la recherche d’un citoyen neutre, qui incarne l’intégrité et la confiance, ont porté unanimement leur choix sur lui. Choisi comme président du présidium, il a dirigé les travaux avec une certaine sagesse, un esprit de responsabilité et de recherche de consensus qui fait la promotion de l’épiscopat africain du coup, dans la plupart des pays où une telle conférence s'est déroulée, les évêques ont été aussi désignés pour les conduire. Mais pas toujours avec le même succès !
Le mérite revient également au premier vice-président du présidium, le syndicaliste Léopold Dossou ainsi qu’au second vice-président, Me Bertin Borna venu de l’extérieur. On garde le souvenir de la chaleureuse accolade entre ce dernier et le président Kérékou.
Rapporteur général du présidium, le professeur Albert Tévoèdjrè s’est illustré par son éloquence, à la lecture du rapport final. On garde de lui la célèbre phrase : « Nous avons vaincu la fatalité ».
Le rapporteur général adjoint, M. Antoine Détchénou, professeur de langue française et le professeur Théodore Holo, ont aussi apporté leurs précieuses pierres à la rédaction de ce rapport final dont la plupart des Béninois se rappellent de la verve.
Le secrétaire général adjoint, Timothée Adanlin ; le premier secrétaire général adjoint, feu Mama Adamou N’Diaye ; le second secrétaire général adjoint, Me Rachidi Machiffa ; le premier responsable à l’organisation, Zacharie Ibrahima ; le deuxième responsable à l’organisation, René-Valerie Mongbè, se sont illustrés pour l’aboutissement heureux de cette grand-messe nationale.
Le chargé de la presse, feu Marius Francisco, et la conseillère juridique, feue Grâce d’Alméida Adamon, ont également fait parler leurs talents à cette historique rencontre.
A ces héros s’ajoute la liste de trois anciens présidents de la République à savoir les présidents Hubert Maga : Justin Tomètin Ahomandégbé, et Emile Derlin Zinsou, Maurice Kouandété, Paul Emile de Souza. Les présidents des commissions, notamment Patrice Gbègbèlègbè, Maurice Ahanhanzo-Glèlè et Félix Dansou ont contribué à donner un éclat à cette conférence qui n’était que l’amorce de la marche vers une tradition et un savoir-faire démocratiques qui honorent le Bénin partout dans le monde.
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