Construction d’un nouveau cimetière à Parakou : Charles Toko lance un Sos

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Publié le mercredi 21 fevrier 2018 | Le Matinal

© Autre presse par DR
Charles Toko

Plein à craquer, l’actuel cimetière municipal est devenu un vrai problème de santé publique. A l’occasion d’une descente effectuée le mardi 20 février 2018 sur les lieux, le maire Charles Toko a lancé un Sos au gouvernement et aux bonnes volontés en vue de viabiliser le nouveau cimetière et la mise en place de deux morgues.

C’est à la faveur d’une descente effectuée hier mardi sur le site du cimetière Guèma, le tout nouveau cimetière construit pour la Commune de Parakou, que Charles Toko a lancé un cri de cœur à l’endroit de toutes celles et tous ceux qui peuvent contribuer à la construction de nouvelles infrastructures pour gérer les corps des personnes décédées. Un Sos qui fait suite à un constat amer. En effet, à la recherche d’espace pour enterrer leurs morts au niveau du cimetière situé à Sinangourou, les populations n’hésitent pas à casser des tombes existantes et manipulent les ossements à mains nues. Toutes choses qui les exposent à de graves maladies, parfois mortelles. La situation dure depuis longtemps, et le maire a décidé d’y mettre fin.

La mairie a identifié un espace d’une superficie de 5 hectares au quartier Guèma dans le 3ème arrondissement. Elle a ensuite clôturé entièrement le site qui doit abriter et le cimetière chrétien et le cimetière musulman. Le seul casse-tête en ce moment, c’est la viabilisation des lieux et la construction de deux morgues proches dudit cimetière. Ce sont de grands travaux qui nécessitent de lourds investissements. La Commune n’ayant pas les moyens, le maire s’est trouvé obligé, au nom de ses administrés, d’appeler le gouvernement, les cadres à divers niveaux et autres bonnes volontés au secours. L’objectif à terme est non seulement d’avoir des cimetières spacieux, bien aménagés et bien viabilisés mais aussi d’ériger deux grandes morgues pour conserver les corps en attendant leur inhumation. L’actuelle morgue est aussi surpeuplée et n’est plus adaptée aux besoins de la ville au regard de la taille de la population parakoise.

Pour la circonstance, le maire Charles Toko est descendu sur le site en compagnie de son Premier adjoint, du Chef du 3ème arrondissement, de certains conseillers locaux, du Directeur du cabinet et des techniciens de la Dst. Occasion pour lui de faire un point de l’évolution des travaux. Selon les techniciens, le chantier est à 80 % de taux de réalisation. L’autorité municipale a donné de nouvelles instructions afin que des arbres soient plantés tout autour de la clôture, et que le dessouchage des arbres à l’intérieur et le terrassement soient faits dans les plus brefs délais.

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