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Députés et praticiens de droit se prononcent sur la réforme du système partisan
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  24 heures au Bénin
Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée Nationale du Bénin




Les députés Nouréni Atchadé et Louis Vlavonou de même que le juriste Prince Agbodjan et l’avocat Abraham Zinzindohoué, invités dans l’émission "3D" de la télévision nationale ce dimanche 25 Février 2018, ont donné chacun leur point de vue sur la réforme du système partisan.
Le juriste Prince Agbodjan dans un diagnostic a démontré que c’est pas vrai qu’il y a floraison de partis politiques au Bénin, et qu’il n’est pas aussi vrai que l’Etat ne finance pas les partis politiques. Pour lui, depuis l’adoption de la loi de 2003 jusqu’à 2018, le contribuable béninois a versé plus de 6 milliards FCFA dans le cadre des partis politiques, notamment aux députés. Selon lui, dans la loi portant parti politique, c’est bien indiqué qu’un député coûte 5 millions de francs l’an à l’État. Seulement, observe-t-il, la loi de 2003 n’a jamais été appliquée et l’on estime qu’il y a floraison de partis politiques au Bénin. Citant en exemple l’article 7 de la loi, il martèle que « est parti politique le parti qui participe deux fois et de façon consécutive, aux élections législatives seul ou en alliance. Ainsi, à en croire le juriste, n’est pas parti politique le parti qui ne participe de façon consécutive, aux élections législatives.
L’He Louis Vlavonou, s’appuyant sur l’article 5 de la constitution pense pour sa part que les partis politiques concourent à l’expression du suffrage et que jusqu’à présent, lorsqu’on crée un parti politique, c’est pour conquérir et exercer le pouvoir d’État. Mais depuis les années 1990 que le Bénin organise des élections, observe-t-il, aucun parti n’a réussi à dégager un candidat qui ait conquis et exercer le pouvoir. Pour lui, aucune majorité ne s’est dégagée à l’Assemblée nationale depuis 1990 pour permettre au président élu de gouverner. Ceci a pour conséquence les alliances qui se font à la veille des élections et se défont au lendemain et crée une instabilité à géométrie variable à l’Assemblée nationale. C’est une constance depuis les années 1990 qu’ il faudrait corriger, a souligné l’élu de la 21ème circonscription électorale.
... suite de l'article sur 24 heures au Bénin

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