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Absence au poste pour fait de grève: Le gouvernement prend ses responsabilités
Publié le samedi 3 mars 2018  |  Le Matinal
Arrivée
© Présidence par DR
Arrivée du Président Talon à addis abeba pour le 30ème AUsummit
Arrivée du Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon, à l`aéroport International d`Addis-Abéba (ETHIOPIE), où il prendra part du 27 au 29 janvier 2018 aux travaux de la 30ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.




Le président de la République Patrice Talon et son gouvernement ont effectué plusieurs séances de travail avec les centrales et confédérations syndicales en vue de trouver un accord pour le dégel de la crise. Tous ces efforts de l’Exécutif ressemblent à de l’eau versée sur le dos du canard. Alors, il change de fusil d’épaule.

Le gouvernement du Nouveau départ ne compte pas gérer les choses avec légèreté et complaisance. C’est pourquoi, il a pris la décision de considérer tout agent absent à son poste dès le lundi 05 mars 2018 comme ayant abandonné son poste.

Ceci, fait suite à la paralysie de l’administration publique ces dernières semaines dans le pays. Or, le régime de la Rupture a effectué plusieurs séances de travail dans le seul but de décrisper l’atmosphère. Cette attitude jusqu’au boutiste des centrales et confédérations syndicales a amené le gouvernement de Patrice Talon, à opérer des défalcations sur les salaires de ces fonctionnaires grévistes. La loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice de droit de grève en République du Bénin en son article 5 prévoit que : « En cas d’échec total ou partiel des négociations, la cessation concertée de travail par des personnels visés, doit être précédée d’un préavis dûment transmis aux autorités compétentes ».

Selon le compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2018, cette procédure n’a été pas respectée. De plus, l’article 11 de la même loi établit : « Toute grève qui ne respecte pas les procédures ci-dessus est illégale ». Pour Joseph Fifamè Djogbénou, ministre de la justice, les mouvements de grèves en cours ne remplissent pas les conditions exigées et les préavis qui les fondent ne renseignent nullement sur l’échec éventuel de négociations ouvertes. Par conséquent, le gouvernement a décidé de prendre les taureaux par les cornes et de considérer toute absence au poste comme abandon. Pourvu que cette décision ramène ces syndicalistes à la raison.

Donald Kévin
Gayet (Stag)
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