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La participation des femmes à la chose politique est encore très faible selon Claudine PRUDENCIO
Publié le jeudi 8 mars 2018  |  24 heures au Bénin
L’Honorable
© Autre presse par DR
L’Honorable Claudine PRUDENCIO




L’élue de la 6ème circonscription électorale s’est prononcée sur la situation de la gente féminine au Bénin en marge de la célébration de l’Edition 2018 de la Journée Internationale de Femme dont le thème est : « Le temps est proche : les activistes ruraux et urbains transforment la vie des femmes ». L’honorable Claudine Afiavi PRUDENCIO estime que d’une manière générale, la participation des femmes à la chose politique au Bénin est encore très faible. Aussi, avait-elle pris une part active dans l’organisation d’un séminaire sur cette problématique. Ces assises organisées par l’Assemblée Nationale avec l’appui de l’Union Interparlementaire avait eu pour objectif de sensibiliser les parlementaires et autres acteurs et actrices politiques sur l’importance de la participation des femmes en politique et au Parlement. « J’ai activement pris part à cette activité ensemble avec mes autres consœurs députées pour un impact positif », a-t-elle rappelé. Pour elle, au-delà du Bénin, c’est un phénomène qui se remarque même dans la sous-région. Car les femmes sont d’abord complexées et sont encore victimes de diverses violences. Ces phénomènes sont encore présentes sur le continent. « Dans la plupart des pays africains, les femmes continuent hélas de souffrir le martyr malgré les efforts des Etats appuyés par la Communauté Internationale notamment les Nations Unies. Les violences auxquelles sont confrontées les femmes peuvent être d’ordre physique ou psychologique. La situation est particulièrement drastique dans les pays en situation de conflit », fait-elle observer. A cet effet, elle propose comme solution pour endiguer ou amoindrir ce phénomène, l’autonomisation de la femme. « Je pense que pour mettre fin ou si voulez pour amoindrir les violences faites aux femmes, les Etats africains devraient investir dans l’autonomisation des femmes », a-t-elle confié. Elle a saisi également cette occasion pour rappeler que l’une des raisons de son engagement en politique est de contribuer à l’édification d’une cité un peu plus juste et équilibrée en faveur des femmes. La lutte pour l’autonomisation de la femme et celle pour une meilleure représentativité en politique apparaissent selon elle en droite ligne de son combat.
Mariée et mère de deux enfants, l’ancien ministre, Députée à l’Assemblée Nationale, est la Présidente de la Commission de l’Education, de la Culture, de l’Emploi et des Affaires Sociales.


Armel TOGNON
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