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Appropriation du partenariat public-privé: Les groupes « Justice » et « Fiscalité » du Cipb renouent avec la réflexion
Publié le vendredi 16 mars 2018  |  La Nation
Roland
© aCotonou.com par DR
Roland Riboux, représentants des Ordres professionnels et des Groupements professionnels du secteur privé




Les groupes de travail « Justice » et « Fiscalité » du Conseil des investisseurs privés au Bénin ont effectué, ce jeudi 15 mars à la Cour d’appel de Cotonou, leur rentrée pour le compte de l’année en cours. Des réflexions ont été menées à l’occasion pour une meilleure appropriation du partenariat public-privé et une meilleure contribution du secteur privé au développement national.

Les semaines et les mois à venir seront très chargés pour les membres des groupes de travail « Justice » et « Fiscalité » du Conseil des investisseurs privés au Bénin (Cipb). Avec la reprise de leurs activités, par le biais d’une rentrée qui a eu lieu, ce jeudi 15 mars à Cotonou, ces creusets de réflexions et d’appui au secteur privé, véritables forces de propositions, devront travailler ardemment pour combler les attentes. Le style de la gouvernance en vogue au Bénin actuellement leur donne davantage de la matière, le régime ayant basé ses ambitions sur le partenariat public-privé. Il faut donc, entre les deux parties, convient Roland Riboux, président du Cipb, la création d’un environnement des affaires favorable au secteur privé. En cela, il salue le travail d’orfèvre qu’abat depuis de nombreuses années le groupe de travail « Fiscalité » qui ne cesse de travailler à l’amélioration du climat des affaires. Chaque année, il fait des propositions en vue de la loi des finances, note-t-il. C’est d’ailleurs son efficacité qui a engendré le groupe « Fiscalité » qui s’est révélé tout aussi efficace et indispensable pour asseoir les bases d’un partenariat durable entre secteurs public et privé, selon lui.
« Le gouvernement a décidé de recourir au Partenariat public-privé (Ppp) pour accélérer le développement du pays et a fait le choix du Ppp comme mode de financement d’une grande partie des investissements publics. Les seules ressources internes ne peuvent permettre de couvrir tous les besoins de financement. L’Etat à lui seul ne peut plus tout faire. C’est ce qui justifie l’intervention du secteur privé comme instrument de développement durable et de lutte contre la pauvreté », explique, pour sa part, Jean Toboula, conseiller technique au budget, représentant le ministre de l’Economie et des Finances.

Créer un environnement favorable aux affaires

Pour jouer pleinement ce rôle, poursuit-il, il faut une bonne organisation du secteur privé. Il voit l’initiative du Cipb comme l’un des meilleurs moyens pour impliquer le secteur privé.
« Le Cipb s’est assigné comme objectif premier de créer un environnement favorable aux affaires du secteur privé et de privilégier le dialogue public-privé avec pour corolaire le développement de notre pays. La coopération entre le Cipb et le ministère de l’Economie et des Finances a été toujours fructueuse », dira également Roland Riboux, président du Cipb. Pour lui, la création du groupe de travail « Fiscalité » a permis d’instaurer un cadre permanent de concertation entre la direction générale des Impôts et le Cipb, avec une approche participative en marge de l’élaboration du budget.
Le ministre de la Justice Joseph Djogbénou est aussi admiratif des retombées que génère le fonctionnement de ces deux groupes de travail. « Le dialogue public-privé doit être permanent. Le gouvernement considère avec force que la richesse d’un Etat n’est pas créée par l’Etat lui-même. Elle est le résultat de la production des acteurs économiques », réitère-t-il. A en croire Joseph Djogbénou, les nombreuses initiatives et actions du gouvernement dans le cadre du Ppp visent à asseoir une bonne collaboration entre les créateurs de richesses, mais constituent également à rassurer les acteurs économiques afin qu’ils disposent des outils adéquats et se positionnent comme partenaires pour le développement. « Le gouvernement n’arrêtera pas d’assumer sa part de responsabilité et agira pour accroître la compétitivité des acteurs privés », s’est aussi engagé le ministre.
Pour cette reprise des activités, l’assistance composée pour l’essentiel des acteurs du secteur privé a été entretenue par l’expert Abdoul Hanzize Océni sur le thème « Place du dialogue public-privé dans le développement économique du Bénin ». « Le dialogue public-privé vise à favoriser une plus large appropriation des politiques publiques par le privé, avec à la clé,
l’adhésion à certaines décisions gouvernementales », a soutenu le communicateur dans son exposé.
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