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En toute sincérité : Mère de famille et trop chrétienne !
Publié le vendredi 16 mars 2018  |  Fraternité




Femme, mère et trop engagée spirituellement, bon signe a priori. Pour une garantie, en voilà une, que dans le couple, Dieu sera constamment présent. Du moins, tout autant que madame l’est à l’église. Et Dieu sait qu’elle l’est. Assurément, pour lui confier ses problèmes de couple. Bénie soit celle qui, à l’éternel des armées, s’abandonne quand rien ne va. Après tout, Dieu est au début et à la fin. D’ailleurs, il vaut mieux Dieu en tout temps. Autant lui dédier sa vie et donc, tout son temps, pour qu’en retour, il soit là, en permanence. Comme ça, nos temples ne désemplissent jamais. Nos églises, n’en parlons pas. C’est du Dieu matin, Dieu midi et Dieu le soir. Et pendant ce temps, au foyer, elles brillent par leur absence.
Normal, quand on sait que même une présence constante à l’église ne confère guère le don d’ubiquité. Il va donc de soi qu’étant trop présente au temple, l’on soit en même temps, trop absente au foyer pour espérer que son couple fonctionne. Du reste, Dieu s’en charge. Enfin, espérons qu’il le fasse. Qu’il veuille bien prendre la place de chacune des femmes qui, délaissant leurs foyers, se consacrent corps et âme à l’œuvre de Dieu. Qu’il les remplace auprès de leurs époux de Beijing à Tchoumi-Tchoumi, et qu’il s’occupe de leurs enfants pendant qu’elles autres, sont à l’entière disposition du pasteur et de ses desideratas.
Encore que parfois, jouer à la boniche pour l’épouse du pasteur peut procurer l’assentiment de Dieu. Faire la vaisselle, le ménage, la lessive et la cuisine pour le devancier ou la devancière, après les cultes et les activités de la chorale, c’est tout autant acte d’adoration que prier. Donc, le sacrifice a tout l’air d’en valoir la peine.
Osons sans être antéchrist, une interrogation des plus anodines. Que faut-il faire objectivement, pour prétendre au bonheur de son ménage, entre prier sans cesse et prendre en main son destin ? La question reste entière.
Mais, si l’on tâchait d’ouvrir les yeux, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, on se rendrait compte que l’enfer pour le couple commence dès l’instant où le bonhomme s’est senti obligé de trouver un palliatif pour son ventre et parfois, pour son bas ventre, pendant que madame est totalement plongée dans ses bondieuseries.
A vrai dire, avoir un ménage est une grâce, s’en occuper une bénédiction. Que dire dès lors du fait de ne pas s’en occuper quel qu’en soit la raison ? Méditons là-dessus.
Naguib ALAGBE
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