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Dégel de la crise sociale dans le secteur de l’éducation: Les enseignants vacataires suspendent leur grève
Publié le lundi 26 mars 2018  |  La Nation
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© aCotonou.com par TOP
Festival du Nouvel An Chinois
27 Janvier 2014, CEG Sainte Rita, Cotonou : la troupe artistique Jianjin offre un spectacle aux élèves du CEG Sainte Rita dans le cadre du Festival du Nouvel An Chinois






L’école béninoise reprend vie lentement mais sûrement. Après l’Intersyndicale de l’enseignement maternel et primaire (Imp) et celle de l’enseignement du supérieur qui ont décidé de suspendre leur grève et d’accorder un moratoire de trois mois au gouvernement, c’est au tour des enseignants vacataires d’emboîter le pas à ces deux organisations syndicales.

En effet, le Collectif des syndicats des enseignants vacataires du Bénin vient de suspendre le mouvement de débrayage de 96 heures qu’il a déclenché depuis le mardi 13 mars dernier, pour reprendre le chemin des classes dès ce lundi 26 mars. « Le Collectif des syndicats des enseignants vacataires du Bénin décide, dans l’intérêt supérieur du peuple béninois et après délibération, à la majorité des membres présents, de suspendre la motion de grève en cours pour compter du vendredi 23 mars 2018 et invite les enseignants vacataires à reprendre normalement les activités pédagogiques dans les établissements à partir du lundi 26 mars 2018 et à être prêts pour d’autres luttes en cas d’alerte », informe la motion de suspension de grève signée des responsables du Syndicat national des enseignants vacataires du Bénin (Syneves), du Syndicat national des enseignants vacataires de l’enseignement secondaire du Bénin (Syneves) et du Syndicat national des enseignants temporaires du Bénin (Snet-Bénin), composant tous le collectif syndical.
La décision de suspension fait suite aux différentes rencontres de négociations syndicales que le collectif a eues avec le ministre de l’Enseignement secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Kakpo Mahougnon, et son collègue de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni. Lesquels se seraient montrés ouverts au dialogue. Une attitude qu’ils ont traduite à travers un certain nombre d’actions, notamment la prise de la note de service n° 297/Mestfp/Dc/Sgm/Sa du 16 mars 2018 portant gestion des heures de vacation, le paiement des primes des heures de vacation de janvier 2018 déjà effectif pour beaucoup d’enseignants concernés et l’engagement du gouvernement à organiser un concours de recrutement au profit des enseignants du secondaire avant la rentrée scolaire 2018-2019, avec la promesse des deux ministres de plaider dans le sens de la proposition de prioriser les enseignants vacataires ayant le profil lors de ce concours.
La motion de suspension de grève renseigne, par ailleurs, qu’une délégation du collectif, après l’assemblée générale du vendredi 23 mars dernier, a constaté, preuves à l’appui, que le paiement des primes des heures de vacation du mois de février 2018 suit son court et est passé de 7 millions F Cfa le samedi 17 mars dernier à 1,026 milliard F Cfa à la date du vendredi 23 mars dernier. Le collectif salue les efforts des ministres Kakpo Mahougnon et Romuald Wadagni pour la satisfaction de sa plateforme revendicative, tout en les invitant à œuvrer pour l’accélération des travaux d’évaluation de l’incidence financière qu’engendrerait l’application du nouvel arrêté qui consacre le rehaussement du quota horaire.
Avec cette cascade de suspensions de grève, l’on pourrait affirmer que le spectre d’une année scolaire et universitaire blanche définitivement semble écarté?

Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé/Plateau
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