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Bilan de 2 ans de pouvoir sous Talon : Le Pcb crie au parjure
Publié le mercredi 28 mars 2018  |  Matin libre
Philippe
© Autre presse par DR
Philippe Noudjènoumè : le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche.




Le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin (Pcb), président de la Convention patriotique des forces de gauche, a animé un point de presse hier mardi 27 mars 2018, au siège du parti à Cotonou. Philippe Noudjènoumè a dressé un bilan négatif des 2 ans de gestion par le Chef de l’Etat, Patrice Talon. Selon ses propos « Patrice Talon est coupable de parjure et ne mérite plus la confiance du peuple »

« Le Président Patrice Talon est coupable de parjure et de haute trahison… il devra, selon les dispositions constitutionnelles, subir les rigueurs de la loi ». C’est ce qui ressort des propos du premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, Philippe Noudjènoumè à propos des 2ans d’exercice de pourvoir par le Chef de l’Etat, Patrice Talon. En effet, selon Philippe Noudjènoumè, depuis son avènement à la tête du Bénin, toute la pratique du pouvoir de la Rupture incarnée par son Chef, le Président Patrice Talon n’est que l’étalage quotidien et en série, d’actes de violation des normes fondamentales qui fondent le vivre ensemble des Béninois, depuis notamment 1990. Et selon ses explications, la notion qui exprime cette pratique s’appelle « parjure ». Ainsi, les actes de parjure commis par le Président Patrice Talon et identifiés par le premier secrétaire du Pcb, concernent la violation des dispositions expresses de la Constitution par des actions et décisions diverses : violation par action et la violation par refus de se conformer aux dispositions de la Constitution (violation par abstention ou par omission).

Violation par action

Philippe Noudjènoumè dénonce à ce niveau, la violation des libertés fondamentales, notamment la liberté d’association, de réunion, de manifestation prévues et consacrées par l’article 25 de la Constitution, l’attaque frontale contre la liberté de presse pourtant prévue et consacrée par l’article 24 de la Constitution, la répression de la liberté d’opinion et d’expression pourtant prévue et consacrée par l’article 23 de la Constitution, avec la radiation de la fonction publique du capitaine Patrice Trékpo et l’emprisonnement de Laurent Mètongnon et co-accusés. Quant à la Violation de la propriété de l’Etat et mise en avant d’intérêts personnels au-dessus de l’intérêt général, elle se manifeste à l’en croire par l’accaparement par le Chef de l’Etat, en violation des dispositions constitutionnelles formelles, d’un domaine appartenant à l’Etat et jouxtant son domicile privé, la mise en avant des intérêts personnels et de clan au détriment de l’intérêt général, les conflits d’intérêts, le Partenariat Public-Privé qui n’est qu’un partenariat Privé-Privé, les contrats de gré à gré dans maints domaines, l’étouffement délibéré des scandales dans lesquels le Chef de l’Etat et ses acolytes sont impliqués…

Violation par abstention ou par omission

Pour le président de la Convention patriotique des forces de gauche, depuis son arrivée à la tête du Bénin, le Chef de l’Etat piétine royalement toutes les décisions de la Cour jugées non conformes à sa volonté. La litanie du non-respect des décisions est longue, affirme-t-il. Une volonté délibérée selon ses propos, non seulement de piétiner, de violer les normes fondamentales de la Constitution, mais de la remplacer par une autre avec le renouvellement de la composition de cette Cour devant intervenir en juin 2018. Il appelle donc le peuple Béninois à « s’unir devant l’épreuve qui nous est imposée ; à ne reculer devant aucun sacrifice ; à puiser dans toutes les réserves, dans toutes les ressources morales et patriotiques pour mettre fin à la gouvernance de dictature autocratique, de parjure, de pillage, de famine du peuple, et pour se donner un gouvernement qui respecte la volonté populaire, un gouvernement patriotique et de probité ».

Thomas AZANMASSO


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