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An II du président Patrice Talon: Le Parti communiste du Bénin fait le bilan
Publié le mercredi 28 mars 2018  |  La Nation
Philippe
© La Nation
Philippe Noudjènoumè : le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche.




Le 6 avril prochain, cela fera deux ans que le président Patrice Talon a prêté officiellement serment comme président de la République du Bénin. Le Parti communiste du Bénin (Pcb) fait une analyse des actions menées à l’ère de la Rupture et du Nouveau départ. C’était à travers un point de presse tenu, ce mardi 27 mars à Cotonou.

Certaines actions que mènent le président Patrice Talon et son gouvernement, à travers de multiples réformes, ne sont pas du goût du Parti communiste du Bénin (Pcb). Du moins, c’est ce qu’a fait savoir, hier, le premier secrétaire du Pcb, Philippe Noudjènoumè, lors d’un point de presse animé à Cotonou.
Selon lui, tout porte à croire que l’article 53 de la Constitution du Bénin à partir duquel le chef de l’Etat a juré « de respecter et de défendre la Constitution que le peuple béninois s’est librement donnée, de ne se laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes ses forces à la recherche et à la promotion du bien commun, de la paix et de l’unité nationale… En cas de parjure, que nous subissions les rigueurs de la loi », n’est pas respecté. Le premier secrétaire du Pcb dénonce des violations de lois « par action ou par abstention ou omission ».

Pour lui, les libertés fondamentales ne sont pas reconnues aux citoyens. Il étaye ses propos en rappelant l’interdiction et la répression des marches pacifiques aux étudiants, la délimitation de ‘’lignes rouges’’, l’interdiction et la répression de la manifestation des femmes contre la faim. Aussi, a-t-il souligné. Le piratage de la radio Soleil FM, la radiation de la Fonction publique du capitaine Patrice Trèkpo, secrétaire général du Syndicat national des Eaux, Forêts et Chasses pour ses opinions sur la privatisation du parc Pendjari et l’emprisonnement de Laurent Mètongnon et ses co-accusés dans l’affaire de placement hasardeux de fonds de la Cnss à la Bibe ».
Toutes ces observations et bien d’autres, déduit le premier secrétaire du Pcb, témoignent d’un manque de volonté de respecter les lois de la République.
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