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Lutte contre la corruption sous la Rupture:« Le gouvernement fait des efforts… », reconnaît la Société civile
Publié le mardi 3 avril 2018  |  Le Matinal
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Le gouvernement de la Rupture fait de son mieux pour éradiquer la corruption dans l’administration publique. Jean-Baptiste Elias, Martin Assogba et Gustave Assah ont fait l’état des lieux de la lutte contre la corruption sous Talon. Ils étaient sur l’émission spéciale de Golfe télévision dimanche 1er avril 2018.

« L’état des lieux de la lutte contre la corruption sous le gouvernement du Nouveau départ ». C’est le thème débattu par les invités de l’émission spéciale de Golfe télévision du dimanche 1er avril 2018. Selon Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre corruption (Anlc), des efforts sont en train d’être faits depuis l’avènement au pouvoir du président de la République, Patrice Talon, pour éradiquer ce fléau de l’administration publique. « Ce n’est pas encore ce que nous souhaitons. Je donne « peut mieux faire » comme mention », a-t-il déclaré. Il s’est dit d’abord satisfait des poursuites judiciaires enclenchées contre les auteurs des cas de corruption découverts.

Par la suite, il est revenu sur son silence qui a fait l’objet de critiques. A son avis, 98% de tentatives de corruption sont corrigés lorsque les dirigeants sont informés. Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer, quant à lui a indiqué que la lutte contre la corruption est une réalité sous le gouvernement Talon. A son avis, l’impunité est le nœud de la corruption, c’est-à-dire que si tous les auteurs de cas de corruption sont punis, il y aura moins de détournements de fonds publics. « Le Chef de l’Etat a donné un signal fort en livrant des membres de son camp », a-t-il déclaré.


A l’en croire, Patrice Talon s’est déjà saisi du cas de surfacturation dans l’attribution de marchés pour achat de matériels au ministère du cadre de vie. Par ailleurs, il a insisté sur le fait que le Bénin doit faire davantage d’efforts pour réduire les cas de corruption. « Le monopole est un nid de la corruption », a-t-il ajouté. Gustave Assah, représentant de Social watch Bénin, a exprimé son inquiétude par rapport à la période des auditions. Il a invité le gouvernement à être plus clair et précis dans ses actions de lutte contre la corruption pour éviter les soupçons d’une lutte sélective.

Donald Kévin
Gayet (Stag)
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