Effectivité de la révolution verte au Bénin:Dossouhoui expose les mécanismes mis en place

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Publié le mercredi 4 avril 2018 | Le Matinal

La révolution verte qui fait, en ce moment, la fierté des Béninois n’a été possible que grâce aux réformes opérées par le gouvernement du président Patrice Talon dans le secteur. Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, au cours d’une émission radio-télévisée, diffusée ce mardi 03 avril 2018, a fait part des mécanismes qui ont impulsé l’essor de la révolution verte.

Le ministre en charge de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui a fait une sortie médiatique pour apprécier la politique agricole en cours au Bénin depuis deux ans. Occasion pour l’opinion publique de se rendre à l’évidence que le renouveau du secteur agricole est le fruit des réformes engagées depuis le 06 avril 2016. Il s’agit notamment de la mise en place d’un nouveau dispositif d’administration du secteur agricole et d’accompagnement des acteurs des filières, de la création de 7 pôles de développement agricole (Pda) et l’administration de chaque Pda par une Agence territoriale de développement agricole (Atda) pour la promotion des filières prioritaires et Cva par pôle. Ce résultat qui force respect et admiration est dû également à la création de douze Directions départementales de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour le contrôle application des réglementations et normes (Ddaep).

La mise en œuvre de toutes ces réformes a permis à l’agriculture d’être en pleine ascension. Cela, parce que le secteur agricole relève de l’axe 4 (Amélioration de la croissance économique) du pilier 3 (Améliorer les conditions de vie des populations) du Programme d’actions du gouvernement. La vision étant def aire du secteur agricole le principal levier de développement économique, de création de richesses et d’emplois avec pour option d’investir pour une agriculture de grande envergure. L’axe central est le développement des filières agricoles, selon une nouvelle dynamique combinant approche territoire et approche filière. L’anacarde, l’ananas et le maraîchage constituent les filières à haute valeur ajoutée alors que le maïs, le riz, le manioc et le soja sont les filières de soutien à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le lait, la viande, les œufs de consommation représentent les filières animales.

Odi I. Aïtchédji