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En vérité : L’indice de la Rupture !
Publié le vendredi 6 avril 2018  |  Fraternité




Deux ans de Rupture. 24 mois sans les fréquentes ripailles. Talon est arrivé, et presque aussitôt, s’est évanoui le train de vie au-dessus des revenus réguliers. Depuis le 6 avril 2016, manifestement, la mise à mort de la corruption fait changer les habitudes aux Béninois. Désormais, il faut être né avec une cuillère en or dans la bouche ou gagner étrangement son argent, pour s’adonner encore à des gaspillages et aux dépenses incontrôlées.
Evidemment, avant Talon, et je suis d’accord avec Me Abraham Zinzindohoué, la lutte contre la corruption, c’était des mots. Et si dès lors, les remous se multiplient, c’est forcément parce que, quoiqu’on dise, le mal est véritablement attaqué. A l’indice corruption Zéro sous la Rupture, on l’aura compris. L’heure n’est plus aux vœux pieux. Avec l’avènement du chantre du Nouveau départ, ce sont les actes qui parlent. En deux ans de Rupture, le management anti-corruption a permis de soulever des lièvres.
Mieux, des actes concrets sont à dénombrer. Et surtout grâce à l’appui des réformes sectorielles, les unes après les autres, les poches de résistance disparaissent. Au total, on aura noté, entre autres, les affaires Segub, Soneb, Cnss, Cncb. De plus, sans les faux diplômés, les fonctionnaires fictifs et les concours frauduleux, l’administration publique se refait une santé.
Mais, plus intéressant sous la Rupture, le rançonnement sur nos routes est un lointain souvenir. Aussi, avec le dénouement de la nébuleuse ‘‘faux médicaments’’, les mauvaises langues parlent de moins en moins de chasse aux sorcières. D’ailleurs, le taureau ‘‘corruption’’ pris par les cornes, la lutte a permis d’épingler de présumés coupables sans distinction aucune. Un corrompu, quelle que soit sa coloration politique, c’est un corrompu. Il n’y a pas d’autre nom pour le désigner.
Alors, si tant est que la victoire contre la corruption devra être le vrai indice du mandat de Talon, déjà faudra-t-il que tous les Béninois soient sur la même longueur d’onde. Et par rapport à cette réalité, la suite donnée à la demande de la levée d’immunité de certaines personnalités sera un très sérieux signal.
En outre, voyons voir si au bout, les Béninois auront toujours droit à la persévérance dans l’action, aux condamnations et réparations de préjudices causés à l’Etat. Bref, pour une lutte efficiente contre la corruption, tous les maillons de la chaîne devraient jouer leur partition.
En attendant, notons déjà qu’en deux ans de gouvernance en mode Rupture, la corruption a perdu des plumes. Le leadership politique en place aidant, elle est sérieusement ébranlée. Bien vrai qu’en dépit de la volonté et de la détermination du chef de l’Etat, il y aura toujours à redire sur l’impartialité de la lutte. C’est de bonne guerre. Seulement, un corrompu anéanti vaut mieux que deux en liberté. De toute façon, la lutte est engagée, et au Bénin sous Talon, la nébuleuse corruption recule. Mais, tant qu’il reste à faire, rien n’est fait, surtout que la corruption ne pardonne pas. Alors, gare à la Rupture, si elle dort sur ses lauriers.
Angelo DOSSOUMOU
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