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Centrale électrique de Maria-Gléta: Un taux de 25 % de réalisation physique en deux mois
Publié le lundi 9 avril 2018  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
Dona Jean-Claude Houssou, Ministre de l’Energie, de l’eau et des mines,




Une délégation conduite par le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou, était, vendredi 6 avril dernier, sur le site de la Centrale électrique de Maria-Gléta. Objectif : apprécier l’évolution du chantier. Il se dégage un taux d’exécution physique de 25% après de deux mois de travaux.

La Centrale électrique de 120 MW de Maria-Gléta prend progressivement corps. La relance des travaux est intervenue, il y a deux mois. Le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou, à la tête d’une délégation constituée du préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia ; du maire d’Abomey-Calavi, Georges Bada ; du chef d’arrondissement de Togba, Pierre Dègnon et du directeur général de la Sbee, Laurent Tossou, ont pu constater de visu l’évolution des travaux, vendredi dernier, au cours d’une visite sur le site.
« Nous sommes dans les délais que nous avons promis ; nous avons atteint un taux d’exécution physique de 25 % sur l’ensemble du projet contre un taux d’exécution financier inférieur à 20 % », se réjouit le coordonnateur du projet, Eméric Tokoudagba.
Il explique que les consignes données par le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou après son passage, il y a deux mois sont suivis. « Par rapport au premier coulage de béton, le ministre nous a donné des instructions fermes en ce qui concerne les délais et la qualité des travaux ; ce que nous avons respecté… », précise-t-il.
Pour le ministre, les travaux évoluent au rythme souhaité. « Deux mois après mon premier passage, avec le premier coup de béton, on se rend compte concrètement de l’avancée des travaux ; ce qui augure du bon suivi du projet », apprécie-t-il. Les inquiétudes dont il avait fait part par rapport à la qualité de la réalisation, la tenue des échéances, les préoccupations des entrepreneurs locaux, sont prises en compte. « Le point fait avec les responsables du projet ont confirmé que le planning théorique est conforme au planning pratique. Si les choses évoluent dans cette dynamique, on risque d’être en avance sur le délai prévu », projette-t-il.
Sur le chantier, chaque acteur a un rôle déterminant. La Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) y joue sa partition. « La mission de la Sbee est de suivre le calendrier du projet, de vérifier si les travaux qui sont réalisés en termes de délai respectent le contrat signé entre elle et le partenaire qui a gagné le marché », renseigne son directeur général, Laurent Tossou.

Satisfaction

Selon le maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada, le projet est très novateur. « J’ai vu moi-même que les travaux ont très bien commencé et avancent bien. Les ouvrages d’assainissement sont prévus pour que l’eau ne puisse pas détruire la réalisation finale », sourit-il. Occasion pour lui de « féliciter le chef de l’Etat et le ministre de l’Energie qui suivent de près l’exécution du chantier ».
Au-delà de la commune d’Abomey-Calavi, c’est toute l’Atlantique qui sera bénéficiaire du joyau. Le préfet dudit département, Jean-Claude Codjia, apprécie lui aussi les efforts qui sont en train d’être faitspour sortir de terre la turbine à gaz. « Je voudrais remercier le ministre de l’Energie qui nous montre la meilleure manière de célébrer l’an 2 de l’accession à la magistrature suprême du chef de l’Etat, Patrice Talon, en étant sur le terrain pour penser aux besoins basiques des populations. Avec ce gouvernement, il n’y aura pas d’éléphant blanc », rassure-t-il.
Le chef d’arrondissement de Togba, Pierre Dègnon, est tout aussi satisfait de l’état d’avancement des travaux. « Le gouvernement de la Rupture ne se limite pas aux poses de première pierre. Avec lui, c’est du concret. », vante-t-il.
Encore un an et les populations d’Abomey-Calavi et environs pourront donc exprimer leur reconnaissance au gouvernement. « Avant fin juin 2019, on doit pouvoir sortir le premier Kwh pour alimenter nos concitoyens et nos industriels», parie le ministre de l’Energie. Le souci du gouvernement est de disposer d’ici à deux ans, d’une autonomie énergétique au profit de tout le pays.

Quid de la voie d’accès à la centrale

Avant de se rendre sur le site de la centrale, le ministre et sa délégation ont marqué un arrêt sur la route d’accès y menant pour constater l’évolution de la construction de cette voie. « Il est prévu la construction d’une route d’accès conséquente pour que nous puissions transporter aisément les équipements vers la centrale », renseigne André Oussou, chef projet local groupement défi et stratégie B/EC. Cette route d’accès sera aménagée en pavé de 13 mètres de large sur 3 km avec des ouvrages d’assainissement.

Quelques caractéristiques de la centrale

La Centrale est constituée de sept moteurs MAN 18V60DF de 18,9 MW unitaire, d’un poste d’évacuation 161 kV extensible à 400 MW de capacité ; d’un poste d’interconnexion 161 kV de 400 MW de capacité ; d’un système de connexion de la centrale au réseau de gaz naturel. Il est également prévu la densification du réseau électrique dans la zone du projet avec 23 km de réseau basse tension et 8 km de réseau moyenne tension.
Au-delà des travaux techniques, le projet de la construction de la centrale revêt également des caractéristiques sociales. En plus de la lumière, les populations pourront également bénéficier des infrastructures de base. Il est prévu la construction de vingt-quatre salles de classe au profit du collège de Houêto, de la clôture du collège et d’une infirmerie au profit du collège.


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