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Dégel partiel de la fronde sociale: La Cstb, la Cosi-Bénin et l’Unstb ne démordent pas
Publié le mardi 10 avril 2018  |  La Nation
Noël
© aCotonou.com par Didier Assogba
Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin)
Bourse du travail de Cotonou le 18 Novembre 2016. Meeting des femmes vendeuses du marché Missèbo. Elle dénoncent les décisions arbitraire du préfet Modeste Toboula.




« Sans rétrocession des défalcations et sans satisfaction des revendications, la grève se poursuit ». C’est en substance la déclaration conjointe rendue publique, ce lundi 9 avril à Cotonou, par la Confédération syndicale des travailleurs (Cstb), la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) et l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb).

Leurs secrétaires généraux respectifs : Nagnini Kassa Mampo, Noël Chadaré et Emmanuel Zounon, appellent les syndiqués à se mobiliser pour « poursuivre la grève de façon plus intense avec des sit-in et marches dans toutes les communes et arrondissements jusqu’à satisfaction de leurs revendications ».
Cette déclaration des trois centrales syndicales fait suite à celle conjointe rendue publique un peu plus tôt par la Csa-Bénin, la Cgtb et la Csub pour lever le mot d’ordre de grève.
Nagnini Kassa Mampo, Noël Chadaré et Emmanuel Zounon rappellent que les centrales et confédérations syndicales sont allées en grève pour exiger la satisfaction de leurs revendications « relatives au respect des libertés fondamentales, à l’amélioration des salaires en rapport avec le coût de vie, à l’arrêt des privatisations des services et sociétés d’Etat, à l’arrêt de la ruine de l’école, de la justice, du système de la santé et pour la satisfaction des revendications sectorielles ».
« A ce jour, aucune de ces revendications n’a connu un début de satisfaction », selon la Cstb, la
Cosi-Bénin et l’Unstb. « Au contraire, allèguent leurs responsables, le gouvernement a frappé les travailleurs en défalquant sauvagement les salaires pour fait de grève et utilisant toutes les formes de pression pour arrêter la grève ».
Pour ces organisations syndicales, il est hors de question de faire trois mois de grève et de s’arrêter « sans une moindre satisfaction surtout dans un contexte où le gouvernement veut retirer dans les faits le droit de grève à tous les travailleurs en opérant les défalcations illégales et contraires à l’orthodoxie financière ».

Claude Urbain PLAGBETO
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