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Cour d’assises : Un militaire condamné à dix ans de travaux forcés pour viol sur une fillette de moins de 5 ans
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  ABP
Justice
© Autre presse par DR
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La cour d’assises de Cotonou, statuant sur le sixième dossier inscrit au rôle provisoire de sa première session de l’année 2018, a condamné ce mardi, à dix (10) ans de travaux forcés, Martial Nouhoumon, un élément des forces armées béninoises, jugé coupable de crime de viol sur la fillette S. L., âgée de quatre ans et demi et en classe de CI au moment des faits.

La scène s’est produite le 22 mars 2015 aux environs de 21 heures dans l’enceinte de l’école primaire du camp Guézo de Cotonou où la petite S. L., élève en classe de CI, est retrouvée errante toute seule la nuit dans l’enceinte de l’école par son grand-frère.

Interrogée, S. L. a affirmé qu’elle y a été traînée par le militaire Martial Nouhoumon, âgé de 25 ans au moment des faits, bien connu de sa mère, une revendeuse de pain devant le camp militaire.

Elle a expliqué que celui-ci l’a contrainte à se coucher sur des escaliers avant de se coucher à son tour sur elle et de la blesser.

La fillette présentait une importante hémorragie au niveau de son sexe. Elle a été admise à l’hôpital des armées du camp Guézo de Cotonou avant d’être référée au CNHU de Cotonou où elle a été hospitalisée pendant vingt-quatre (24) jours au cours desquels elle a subi une intervention chirurgicale.

Appréhendé et poursuivi pour viol, le nommé Martial Nouhoumon a d’abord tenté de nier les faits avant de les reconnaître.

A la barre ce mardi, l’accusé a reconnu les faits de viol mis à sa charge. Mme Josée Marie Patinvo, représentant le Ministère public, a requis contre lui, quinze (15) ans de travaux forcés après avoir démontré sa culpabilité.

Me Nicolin Assogba et son assistante Me Gracia Adjagba Amoussou ont plaidé la clémence envers leur client.

La partie civile, pour sa part, a réclamé le franc symbolique en guise de dommages et intérêts.

Le bulletin N°1 du casier judiciaire de l’accusé ne porte trace d’aucune condamnation antérieure. L’enquête de moralité lui est favorable.

La cour rendant le verdict, a déclaré Martial Nouhoumon, coupable d’avoir commis le crime de viol sur la fillette S. L. et le condamné au pénal, à dix (10) ans de travaux forcés et au civil, à payer le franc symbolique.

L’accusé est en détention préventive depuis le 07 avril 2015, il retourne en prison pour purger le reste de sa peine.

La cour était présidée par Christophe Atinmakan, des assesseurs Malik Cossou et de Adéola Paul Richard Da Matha. Mme Josée Marie Patinvo a représenté le Ministère public et Me Théogène Zountchékon a tenu la plume.
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