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Bilan des deux ans du gouvernement « Les clignotants sont à l’orange et vont passer bientôt au vert », affirme Bio Tchané
Publié le samedi 14 avril 2018  |  24 heures au Bénin
Abdoulaye
© aCotonou.com par DR
Abdoulaye Bio Tchané,ministre d’Etat chargé du plan et du développement lors du Forum carbone pour la lutte contre le changement climatique. La rencontre de Cotonou porteur d’espoir pour l’Afrique.
Cotonou le 30 juin 2017. Forum carbone pour la lutte contre le changement climatique.




Invité sur les antennes de Océan FM, la ministre du plan et du développement à fait le tour d’horizon des grandes réalisations, les performances économiques et des prochaines visions du gouvernement de la Rupture dont il fait partie intégrante.

Passant au peigne fin les réalisations du gouvernement ces deux dernières années, le ministre du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a étalé une kyrielle d’actions du gouvernement qui donne espoir d’un Bénin plus apaisé. Il fait remarquer les nombreuses retombées dans le cadre e la bonne gouvernance et des projets phare qui attirent les investisseurs. Les deux ans de la gouvernance sontt pour lui des années de semences et la bonne récolte ne pourra durer. Selon lui, « le gouvernement a créé 60 000 emplois en 2017 et environ 40 000 cette année ». Ces emplois ne sont certainement pas perçus de tout le monde mais des secteurs que cela a impacté. L’exemple du secteur de coton renseigne aisément puisqu’en « 2016 nous avons fait plus de 400 000 tonnes et l’année dernière 570 000 tonnes. Nous prévoyons les 600 000 tonnes cette année ». Cette performance montre le nombre de main d’œuvre nécessaire pour y arriver. « C’est beaucoup de conducteurs. Il faut célébrer les résultats de la filière coton », dira-t-il. Il affirme qu’il y a eu des mesures que les gens ont critiquées. « C’est ça qui a donné des résultats », fait-il savoir. Selon le ministre, « il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous avons fait des réformes et on aura les résultats. Nous avons prévu aller à 100 000 emplois chaque années. Si nous conduisons de manière efficiente nos réformes, il n’y a pas de quoi à ce qu’on n’ait pas des résultats », rassure-t-il. L’espoir renaît progressivement avec les actions que pose le gouvernement. Dans le domaine de l’électricité, de nombreux efforts ont été effectués et les résultats sont là avec la fin du délestage. Mais le gouvernement continue d’œuvrer dans ce sens pour l’autonomie énergétique du Bénin. « D’ici 2020 nous allons produire 600 mégas d’électricité ». Pour Abdoulaye Bio Tchané, bientôt « nous pouvons financer nous-mêmes l’accès à l’eau potable ». Cette année, de grands chantiers seront lancés. Entre autres, l’aéroport de Glo-Djigbé, le contournement Est, le marché, les autres projets routiers, reprofilage de la route Bohicon- Parakou, le contournement nord, l’asphaltage. ..Il y a des programmes qui impactent le citoyen parce que nous ne faisons pas que les infrastructures. « Nous avons conduit beaucoup de projets sur le coton, l’Anacarde, l’agriculture. Il y a un travail sur le tourisme qui se fait. Et cela impacte déjà puisque les touristes ont commencé par venir ».

Des écueils

La question du rachat de la dette intérieure est revenue sur tapis. Abdoulaye Bio Tchané n’a pas hésité à clarifier la situation afin que chacun puisse percevoir la réalité des faits et dissiper les intoxications liées à la mal compréhension. « Nous avons trouvé en arrivant des prêts à des taux extrêmement élevés et à des durées relativement courtes. Le coût moyen des prêts est de 7,2% et la durée moyenne est de 11 ans. La SGI a fait des propositions sur le rachat de ces dettes sur une durée plus longue. Ce que nous avons étudié et validé. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois cela se fait. C’est une opération régulière », explique-t-il. Cette situation permet à l’Etat de chercher plus d’investissements pour réaliser les travaux en cours. Les performances économiques ont d’ailleurs été saluées par le FMI. Et cela impacte le citoyen selon que le taux de croissance augmente. Avec un taux de 1%, il y aura selon le ministre moins d’emplois qu’avec un taux de 6%. « C’est bien de viser une croissance mais une croissance inclusive », ajoute-t-il. A en croire le ministre, « dans nos projections, le nombre de pauvres va diminuer. Nous sommes convaincus que si nous développons le programme comme prévu, il y aura un impact. Avec les investissements en cours, il n’y a pas de raison de ne pas avoir espoir », rassure-t-il. La question de la cherté de la vie et de l’augmentation des taxes n’est pas une situation à ignorer. Néanmoins, il fait savoir qu’il n’y a pas dans l’absolu plus de taxe que dans le passé. Mais le plus important pour lui, « c’est de veiller à ce que tout le monde paye les impôts pour que notre pays ait les moyens de payer les dépenses courantes, de payer les fonctionnaires ». Il pense qu’il faut que nous dégagions des marges pour pouvoir faire face à un certain nombre de charges.

Du social au dialogue

Les deux années du gouvernement ne sont pas sans difficultés pour les populations. Le ministre du plan et du développement donne espoir au regard des nombreux chantiers embrasés. Les programmes sociaux que développe le gouvernement sont les plus ambitieux de tous. « Dire que nous allons donner de l’eau potable à tous les citoyens, aucun pays africain n’a cette ambition. Nous avons les cantines scolaires et aujourd’hui, sur 100 élèves, il y a 31 qui mangent. Le gouvernement assure un repas par jour. Nous voulons faire en sorte que les enfants une fois à l’école mangent au moins deux fois. Il y a des enfants qui une fois à l’école dorment parce qu’ils n’ont rien à manger. Nous avons le programme de transfert monétaire. Ce sont les gens qui vivent dans l’extrême pauvreté qui seront impactés ». Autant d’ambition que tente de citer le ministre pour redonner espoir aux populations.
La crise sociale n’a pas laissé le ministre indifférent. « C’est difficile de constater qu’il y a des désaccords sur des problèmes pour lesquels on devrait se comprendre. C’est déjà une avancée que certains ont levé leur motion de grève. Je ne désespère pas. Les appels à la reprise sont un signe fort. J’appelle les autres à se joindre à eux pour que les choses reprennent », affirme-t-il avec un pincement au cœur. Le gouvernement a fait preuve de sa bonne fois selon lui, et « là où c’est possible nous allons le faire ». Il estime que le gouvernement a fait un grand effort de mettre un milliard à la disposition des enseignants cette année et 1,5 l’année prochaine. « Nous avons engagé ces négociations de la manière la plus transparente. Nous avons mis le budget sur table pour voir ce qu’on peut fait. Sur la base des chiffres des syndicalistes, il nous faut 77 milliards. Ce que nous n’avons pas ».
Plusieurs questions d’intérêt national ont été abordées par le ministre afin de montrer au peuple l’effort que fournit le gouvernement au quotidien pour l’amélioration de la situation. Pour Abdoulaye Bio Tchané, « nous avons une boussole et nous savons où on va. Le futur ne peut qu’être positif. Les clignotants sont à l’orange et vont passer bientôt au vert », martèle-il. Pour lui, les trois prochaines années sont mises sur le saut de la continuité, des réformes sur le saut de l’espoir.


Giscard AMOUSSOUOk
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