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An 2 sous la Rupture au Bénin : Jean-Claude Houssou garantit une autonomie énergétique à l’horizon 2021
Publié le mardi 17 avril 2018  |  Fraternité
Dona
© Autre presse par DR
Dona Jean-Claude Houssou, Ministre de l’Energie, de l’eau et des mines




Atteindre les 500 Mégawatts de production nationale afin d’assurer une autonomie énergétique pour le Bénin d’ici 2021. Tel est l’objectif du gouvernement du Nouveau départ depuis avril 2016. Deux ans après, le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou fait le bilan à mi-parcours et rassure que le bout du tunnel est pour bientôt.
En avril 2016, le gouvernement de la Rupture a hérité d’un secteur énergétique déliquescent marqué par une gestion hasardeuse du délestage. Ce qui a amené le chef de l’Etat à prendre des mesures hardies pour juguler cette crise grâce au management du ministre, Dona Jean-Claude Houssou. En un temps record, des solutions structurelles ont été trouvées pour contenir le délestage, devenu désormais un mauvais souvenir pour le Béninois que le bruit des groupes électrogènes empêchait d’avoir un sommeil tranquille. « Ce que le gouvernement a constaté, c’est un état de délabrement complet, un échec patent. Dans ces conditions, on ne peut plus compter sur le développement », a déclaré le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou. Avec cet état des lieux désolant constaté sur le terrain, la déception a été grande. Alors, c’était le temps de la double peine puisque déjà soumises aux affres du délestage, les populations n’ont pas d’eau, les groupes électrogènes sont inopérants depuis 5 ans (sentiment d’un musée), le tout corroboré par une mauvaise gestion du stock de combustible, ce qui entraîne un délestage « crétin ». Dans ce cas, il faut trouver à court terme des mesures urgentes pour des résultats durables. C’est ainsi que 150 Mégawatts ont été mobilisés en l’intervalle de 6 mois alors qu’on peinait à faire tourner les 80 Mégawatts disponibles. Le site de Maria-Gléta entre-temps abandonné dans la brousse a été transformé en quelques semaines. In fine, la réhabilitation de 30 Mégawatts a été déclenchée pour desservir les Centrales de Porto-Novo, Parakou et Natitingou pour un coût de 10 milliards. En plus, le gouvernement a négocié et obtenu une dérogation au code bénino-togolais pour diversifier les sources de mobilisation de l’énergie. Par ailleurs, des accords ont été signés avec de nouveaux fournisseurs étrangers dont Paras Energy en dehors de la Ceb. Au total, plus de 761 milliards de francs cfa seront investis sur le quinquennat. « En deux ans, nous avons fait des choses formidables. Aujourd’hui, le Bénin ne court plus après l’offre. L’énergie est disponible en qualité, en quantité et à temps », a-t-il ajouté.

Vivre une vraie révolution énergétique au Bénin
Avec zéro utilisation d’énergie provenant de l’ancienne centrale de Maria-Gléta pour une question de viabilité et de rentabilité (moteurs inutilisables), le gouvernement a décidé d’améliorer durablement ce secteur. La politique énergétique sous la rupture s’articule désormais autour de nouveaux axes qui se traduisent par l’augmentation de la capacité de production avec le lancement en septembre dernier des travaux de construction d’une Centrale de dernière génération de 120 Mégawatts, et le lancement d’une deuxième Centrale au second semestre 2018. En fin 2019, le Bénin disposera de deux Centrales pour une production d’environ 400 Mégawatts.
Pour ce qui concerne les réformes à la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) dont l’objectif est de mieux servir les concitoyens et de faire en sorte que l’énergie soit disponible en qualité, en quantité et à temps, l’Etat a apuré 18 milliards de dettes. « La restructuration de cette société reposera sur un contrat : engagement réciproque Etat-Société sur des indicateurs clairs. Ce n’est nullement une privatisation car la délégation a une durée précise », a-t-il expliqué. En somme, l’électricité a un coût. Donc, il est nécessaire de s’asseoir autour d’une table et de pratiquer un prix qui correspond au prix de revient. « Nous sommes à un taux de couverture de 55% en milieu urbain et 7% en milieu rural avec pour objectif de doubler ce taux en milieu rural. Ces taux vont s’améliorer de manière significative », a-t-il conclu.
Isac A. YAÏ
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