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Accès des femmes aux instances décisionnelles au Bénin: FSD-Bénin outille les femmes, CV et CVD de Lissègazoun/Allada
Publié le lundi 23 avril 2018  |  L`événement Précis




«Nous avons compris l’importance des Associations villageoises de développement et aussi dans un bureau désormais, s’il y a 10 postes de responsabilité, nous devons permettre aux femmes d’avoir au moins 4 postes ». C’est en ces termes que Clément Gbèho, chef de village exprimait sa satisfaction suite à la formation qu’a organisé à l’endroit des élus locaux de l’arrondissement de Lissègazoun, l’Ong ‘’Femmes Solidaires pour le Développement du Bénin ’’ (FSD-BENIN). C’était du 20 au 21 Avril 2018 dans les locaux de l’arrondissement de Lissègazoun dans la commune d’Allada. Initiée dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé : « Projet de lutte contre les obstacles à l’inclusion citoyenne de la femme béninoise et l’amélioration de sa participation dans les instances décisionnelles locales », la formation a réuni les Chefs de villages (Cv) et membres des Comités villageois de développement (CVD) de l’arrondissement. Au total 42 acteurs à savoir, 14 CV et 28 membres des CVD. Ayant porté sur le thème « L’organisation et la dynamique communautaire avec l’implication des femmes dans les instances de décisions », sous financement du partenaire international, Open society Initiative for West Africa (OSIWA), elle a été animée par la consultante, sociologue togolaise en développement communautaire, Chantale Atiklè. Durant les deux jours, elle a essentiellement entretenu les participants entre autres sur, les difficultés que les organisations ont à être viables et surtout les associations villageoises de développement, sans oublier de leur donner des moyens techniques de réussite. La nécessité d’impliquer les femmes dans les organes de décisions, a également été l’une de ses préoccupations. A l’en croire, que ce soit au niveau local qu’au niveau national et même au niveau continental, la femme doit avoir sa place et son mot à dire dans les projets de prise de décisions. « C’est dans cette optique que la communauté internationale a voté des lois pour 2030 et pour 2050 pour la parité dans les instances » a-t-elle précisé. Pour sa part, le Coordonnateur du projet, Guillaume Aïmado, s’est dit impressionné de la mobilisation des participants à cette formation. Il s’est dit heureux de constater que les notions enseignées ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds. C’est à ce titre que le porte-parole des participants a rassuré de ce qu’ils feront en sorte que l’Ong et le partenaire ne soient pas déçus. Au nom des sages et notables de la commune d’Allada dont il est le président, Victor Ahodékon a promis comme la porte-parole des participants, porté le message dans tous les coins de la commune.

Ils ont dit

Clément Gbèho, chef de village

« C’est une initiative que nous attendons, il y a longtemps. C’est pour cela que nous remercions les organisateurs. Cette formation a porté sur des problèmes qui sont effectivement liés au développement de notre localité. On sort aguerrir sur certains problèmes tels que la gestion d’association, la nécessité de création de comité villageoise, l’aide à apporter aux femmes dans leurs activités rémunératrices et leur insertion dans la gestion de la chose publique. Après cette formation, notre travail sur le terrain va consister à sensibiliser les populations à cela. Dès maintenant, nous ferons tout pour que cette formation ne soit pas une perte de temps. Nous avons compris la nécessité des associations de développement villageoises et que dans un bureau désormais, s’il y a 10 postes, nous devons permettre aux femmes d’avoir au moins 4 postes. »

Florence Adjaho, relaie communautaire

« Cette formation nous apporte de bonne chose au regard des difficultés que les femmes rencontrent dans leur activités. L’ong vient nous offrir des techniques d’entretien des groupes et associations sans oublier l’élection des responsables en tenant compte de leur moralité. Le rôle de la femme dans le développement est capital et nous devons tous y contribuer ».

Hortence Atakou, participante

« La qualité de la formation a été à la hauteur de notre attente. Aujourd’hui, on peut mieux constituer nos associations et groupements de développement. Nous sommes sûrs d’avoir le soutien de l’Ong FSD-Bénin qui reste disposée à nous donner des outils pouvant nous permettre d’entretenir nos organisations. Je pense que notre travail à nous désormais est c’est de tenir informer les femmes qui n’ont pas eu la chance de participer à cette formation ».

Emmanuel GBETO
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