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Deux ans sous la Rupture : Les efforts de Talon pour une éducation de qualité
Publié le mardi 24 avril 2018  |  Fraternité
Rencontre
© Présidence par DR
Rencontre de S.E.M. Patrice Talon avec les pharmaciens du Bénin




Investir dans la formation du capital humain, gage d’un développement durable et source de croissance économique. Voilà l’une des priorités du gouvernement Talon à l’ère de la Rupture. Deux ans après, le bilan est satisfaisant et augure d’un lendemain meilleur pour « l’école » béninoise. Lors de leur passage vendredi dernier sur la télévision nationale, les ministres Marie-Odile Attanasso de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mahougnon Kakpo de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle et Salimane Karimou des enseignements maternel et primaire ont eu à expliquer les efforts consentis par le gouvernement pour la dépolitisation de l’administration du secteur de l’éducation, la formation axée sur plus d’employabilité pour les jeunes et la formation des formateurs pour une meilleure qualité. Depuis avril 2016, des prouesses ont été réalisées dans le but d’assurer une formation sans faille dans les différents secteurs de l’éducation. De l’état des lieux, il ressort que le système éducatif hérité par le président Patrice Talon était en totale déliquescence. C’est ainsi que des mesures hardies ont été prises pour d’une part promouvoir la poursuite dans un cadre plus responsable du dialogue social et d’autre part, anticiper sur les crises et satisfaire les revendications. Dans cette optique, le gouvernement a prouvé toute sa bonne foi et s’est résolu à trouver des solutions idoines aux différents problèmes.

Un accès équitable à l’école
Pour répondre au manque criant de salles de classes et d’autres infrastructures, le gouvernement y a fait des investissements colossaux. Ainsi, il est prévu la construction de 6.000 salles de classes sur les cinq années à venir, soit 1.200 salles de classe par an. Pour l’heure, 1500 salles de classe ont été déjà construites sur toute l’ensemble du territoire national et 650 salles ont été réfectionnées avec une chance donnée à plus de 75000 enfants d’aller à l’école au niveau primaire. A cela, il faut ajouter les 70000 kits scolaires distribués aux enfants.
Pour ce qui concerne le secondaire général, 1200 salles ont été programmées pour un taux de réalisation de plus de 96%. Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, des travaux sont engagés au profit des lycées techniques et industriels dans presque toutes les communes du pays. Les réceptions provisoires sont prévues pour le mois de juin de cette année.
Pour ce qui est du supérieur, l’urgence consiste à terminer les projets en cours. Ceci se traduit par la livraison de 7 amphis entièrement équipés (2 à Parakou et 3 à Calavi), la construction de 10 laboratoires, des salles de cours de 75 places, l’acquisition de 6000 tables et bancs pour les universités. Bref, d’énormes efforts en matière d’équipements et d’infrastructures sont en train d’être faits pour moderniser le système éducatif et améliorer la qualité de l’homme, facteur essentiel de la croissance économique conformément au pilier 2 du Pag.
A tout ceci, il faut ajouter le volet formation des formateurs. Pour une amélioration radicale du système éducatif béninois, le gouvernement a mis un accent particulier sur la formation des formateurs (Inspecteurs, Conseillers pédagogiques, enseignants, instituteurs, etc. La vision, c’est d’améliorer le ratio.
Par ailleurs, dans le souci de maintenir les enfants des milieux démunis à l’école, le gouvernement a instauré les cantines scolaires afin d’atteindre ses objectifs. Ainsi, plus de 352000 écoliers sont pris en compte dans ce projet pour un coût total de 27 milliards de francs Cfa. En somme, c’est toute une artillerie qui a été déployée pour assurer une formation de qualité et un plein épanouissement aux formateurs et apprenants.
Ambroise ZINSOU
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