Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le gouvernement explique les raisons pour lesquelles l’aéroport de Tourou n’est pas mis en service
Publié le vendredi 27 avril 2018  |  24 heures au Bénin
Aéroport
© aCotonou.com par DR
Aéroport de Tourou: Le vol inaugural




A la question du député Issifou Hamadou au gouvernement ce Jeudi 26 Avril 2018 de connaître les raisons pour lesquelles l’aéroport de Tourou à Parakou n’est pas encore mis en service, Serge Ahissou, ministre par intérim des infrastructures et des transports, a apporté des clarifications.
Selon le ministre, l’aéroport de Tourou n’est pas encore mis en service en raison de son niveau actuel de conformité qui ne permet pas de l’exploiter suivant les règles de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Le projet initial, rappelle-t-il, porte sur la construction et l’équipement partiel de l’aéroport.
Au sujet des points de non-conformité relevés par les autorités du ministère des infrastructures et des transports, le ministre distingue en distingue deux types : celui lié à la non réalisation d’études complètes avant le démarrage des travaux et celui lié au caractère partiel du projet pour lequel la fin des travaux ne signifie pas l’opérationnalité de l’aéroport. Des différentes inspections réalisées avec les experts aéronautiques et l’ASECNA, il ressort que d’importants écarts ont été relevés entre les exigences réglementaires et l’existant sur les points concernant le personnel, les équipements, les infrastructures et les procédures.
Ces points de non conformité, souligne Serge Ahissou, sont relatifs aux aspects de sécurité et de sûreté qui sont entre autres, l’inexistence des infrastructures et équipements nécessaires à la mise en œuvre des mesures de sûreté à savoir : le bâtiment de police, la gendarmerie , la clôture de la zone de sûreté et à accès réglementé, la vidéo protection, l’équipement de contrôle d’accès, l’inexistence de la station météo, le non calibrage des équipements de navigation aérienne, l’inexistence des barrières anti souffle, l’inexistence des procédures de vol, des servitudes de dégagements aéronautiques et des servitudes radioélectriques.
Concernant le taux d’exécution des travaux de mise en conformité et leur coût, Serge Ahissou, précise que les études techniques complémentaires confiées au consultant BIAC dans le cadre d’un contrat en date du 18 Novembre 2015, ont été autorisées et financées à hauteur de 248 956 400 FCFA par le gouvernement actuel. Ils ont permis de prendre en compte les aspects de sécurité et de sûreté liés aux infrastructures et équipements conformément aux exigences de l’OACI en matière de planification aéroportuaire. Cette planification selon le ministre, n’existe pas par le passé et l’aéroport dans sa forme initiale de conception ne serait jamais exploité ni certifié par l’OACI.
Le ministre n’a pas manqué de rappeler la vision du gouvernement qui est de faire de l’aviation civile, un vecteur de développement et de la promotion de la croissance économique. Cette vision se justifie par la position géographique du Bénin, principal atout matérialisé dans le Programme d’actions du gouvernement à travers l’inscription d’un projet phare qu’est la construction de l’aéroport international de Glo-Djigbé. A l’instar de ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation des infrastructures aéroportuaires du Bénin, l’aéroport de Tourou fait l’objet d’attention particulière du gouvernement dans le cadre de sa mise aux normes.

F. A. A.
Commentaires