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Commission nationale linguistique Baatonu: L’appel de Augustin Tabé Gbian au dégel de la crise sociale
Publié le mardi 1 mai 2018  |  La Nation
Augustin
© Autre presse par DR
Augustin Tabé Gbian President du Conseil Conseil économique et social (CES)




Le Bénin est confronté, depuis déjà plus de trois mois, à une crise sociale importante, tant de par sa durée que de par sa nature. Dans une déclaration rendue publique, samedi 28 avril dernier à Parakou, en marge de la réunion des membres de son bureau, le président de la Commission nationale linguistique Baatonu, Augustin Tabé Gbian, a appelé au dégel de la situation.

Les membres du bureau de la Commission nationale linguistique Baatonu sont préoccupés par le dégel de la crise sociale qui secoue actuellement le Bénin. Dans une déclaration faite, samedi 28 avril dernier à Parakou, leur président Augustin Tabé Gbian, a, au nom de l’intérêt supérieur de la nation et des valeurs de paix, de tolérance et de concorde, invité les centrales et les confédérations syndicales à suspendre les mouvements de grève en cours. Pour une sortie de crise durable, il les a exhortées à reprendre langue avec le gouvernement.
« En ma qualité de président de cette commission, je ne saurais voir le peuple béninois en difficultés et me taire comme si de rien n’était », s’est-il justifié. Selon lui, lorsque le pays est en difficulté, aucune communauté linguistique ne peut s’épanouir véritablement.
Le président Augustin Tabé Gbian est, par ailleurs, revenu sur les nombreuses rencontres qui n’ont nullement débouché sur des avancées réelles devant conduire au dénouement. Il a rappelé les démarches qu’il a personnellement initiées en tant que président du Conseil économique et social, en réunissant autour d’une même table, les principaux responsables syndicaux, les dignitaires des confessions religieuses du pays.
Malheureusement, a-t-il déploré, les grèves perlées ont encore cours dans divers secteurs. Ce qui, selon lui, n’est pas sans conséquences sur la sérénité des populations et le développement du pays. Ainsi, les établissements scolaires publics sont-elles sous le coup des grèves et les apprenants abandonnés à eux-mêmes, sans oublier que certaines élèves filles se retrouvent actuellement avec des grossesses. Au même moment, des hôpitaux et des centres de santé, avec des malades désespérés, ont été désertés par leurs agents?

Par Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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