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Art et Culture

Journée Internationale de la danse : Le Bénin célèbre l’événement à travers de riches tableaux
Publié le jeudi 3 mai 2018  |  Matin libre
Caravane
© aCotonou.com par TOP
Caravane du FITHEB
Mardi 09 Décembre, Cotonou : Une caravane traverse la ville de Cotonou pour annoncer le Festival International de Théâtre du Bénin.




À l’instar de tous les pays du monde entier, le Bénin a commémoré la journée internationale de la danse dimanche 29 avril 2018. L’esplanade intérieur du stade Général Mathieu Kérékou a servi d’extrade aux différentes expressions artistiques et culturelles. Devant une horde de spectateurs tous enthousiastes, des groupes de danseurs ont faitd’impressionnantes parades sur la scène. De la troupe Towara au ballet fédéral en passant par le groupe de danse moderne, ‘’ sagesse’’, plusieurs tableaux de danse ont été exposés au public. La masse a eu droit à la danse Sakpata (divinité qui gouverne l’élément terre), Kpodjiguèguè (les échassiers), Agbéhou (danse des revenants), bourian et plein d’autres. Organisé par la confédération béninoise de danse (Cobed) cette manifestation a eu le mérite de faire revivre aux spectateurs la chaleur des rythmes culturels béninois qui sont en perte de vitesse. « Il s’agit d’une occasion qui nous permet de revisiter nos richesses culturelles et de les réévaluer en vue de proposer de choses concrètes au marché mondial », souligne Edgard Bènou, un spectateur tout emballé dans la fièvre de la manifestation.

À l’antipode de ce qui s’est passé au stade…

L’école supérieure des métiers d’art et de la culture Esmac-Hwendo a consacré cette journée à une séance d’échange enrichissante. Entre deux prestations artistiques d’environ dix minutes chacune, les étudiants et professionnels de la danse de cette école ont été invités à suivre deux riches documentaires de vingt-six minutes chacun sur le rythme Goumbé et sur les tambours.Une manière de les amener à comprendre davantage ce qu’ils pratiquent depuis des années et à pouvoir réorienter leur carrière.

« Il n’est pas possible qu’on pratique tout le temps quelque chose sans en avoir techniquement la moindre maitrise. C’est pour cela que nous avons fait l’option de sortir du cadran de la tradition qui fait de cette journée du 29 avril, chaque année, une journée où l’on danse à rompre les reins et à péter les poumons. Il est important qu’à un moment on évalue ce qu’on aime faire pour prendre des initiatives durables », mentionne le promoteur de l’Esmac, Florent Eustache Hessou. Ainsi c’est le Bénin qui a gagné à faire vivre à ses fils cette journée qui consacre la célébration de la danse, un patrimoine immatériel qui suscite l’harmonie sociale et représente une source de réjouissance.

Teddy GANDIGBE
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