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Marche de soutien ou de reconnaissance : Le Prd contamine le pays
Publié le vendredi 11 mai 2018  |  Matin libre
4ème
© Autre presse par DR
4ème congrès le Parti du renouveau démocratique (PRD)
Le 4ème congrès vendredi et samedi 2 décembre 2017, à Porto-Novo




Après la surprenante « grande marche populaire » du Parti du renouveau démocratique (Prd), samedi 28 avril 2018 à Porto-Novo, beaucoup d’observateurs redoutaient l’effet contagion dans un contexte de Nouveau départ/Rupture où le chef de l’Etat a avoué urbi et orbi ‘’Je ne suis pas dans le populisme’’.

Que le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, bien connu de la Justice, la baptise ‘’marche de reconnaissance’’ au lieu de marche de soutien, ce qui est indéniable, c’est une marche politique pour adouber le prince et lui réciter la litanie de panégyriques. Ça, aucun Béninois de l’intérieur ou de la diaspora ne l’ignore puisque la pratique qui a eu cours ces dix dernières années, reste vivace dans les esprits. Qu’on en garde de bons ou mauvais souvenirs, l’actuel locataire du Palais de la Marina a, quelques mois après sa prise de fonction en avril 2016, prononcé son requiem. Patrice Talon l’a martelé sur un plateau de télévision notamment la télévision de service public, Ortb, qui émet sur satellite. Et pourtant ! Deux ans ont suffi pour mettre le chantre de la Rupture devant le fait accompli. Et ce qui est même surprenant est que quelque une semaine après son entretien télévisé sur Tv5 et Rfi, où Patrice Talon a déclaré : ‘’Je ne suis pas dans le populisme’’, le Prd et son leader Adrien Houngbédji le confondent. Une gigantesque marche suivie de meeting, s’ébranle du carrefour Catchi à l’esplanade de l’Assemblée nationale. Beaucoup d’affiches, de pancartes et de Tee-shirts à l’effigie du chef de l’Etat qui n’a fait que ce pourquoi il est élu : faire bénéficier les populations d’infrastructures. Encore qu’ici elles sont encore en chantier pour la plupart.

Jamais un sans deux !

Et puisqu’aucun communiqué officiel n’a été rendu public pour condamner ou rejeter la forfaiture de la ville capitale, elle peut logiquement faire école. Personne ne pourra donc l’arrêter puisqu’on brandira une jurisprudence. C’est donc à ‘’raison’’que dans la partie septentrionale du pays notamment àManigri, la trompette a été embouchée pour la même cause : témoigner les reconnaissances de la région au président de la République pour les réalisations en cours. La mayonnaise ayant pris désormais, quel département entrera dans la danse ?

Worou BORO
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