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En vérité : 4 en liste, 3 sur la piste !
Publié le mardi 15 mai 2018  |  Fraternité
Siege
© aCotonou.com par CODIAS
Siege de l`Assemblée nationale du Benin




Quatre de moins sur sept. A temps, le bureau de l’Assemblée nationale use de sa prérogative constitutionnelle et dessine les contours de la prochaine Haute juridiction. Du couvent parlementaire, deux magistrats avec des expériences avérées, un juriste de haut niveau et une personnalité de grande réputation sont sortis. Certains parmi eux ne sont plus à présenter.
D’abord, il y a le Juriste et actuel garde des sceaux, Joseph Djogbénou. Magistrat à la retraite, ancien président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Amouda Razacki n’est non plus un inconnu pour les avertis du monde politique au Bénin. Il en est de même pour l’ancien Dg Ocbn, Rigobert Azon, casé au titre de personnalité pour la prochaine mandature de la Cour constitutionnelle. Par contre, le magistrat Moustapha Fassassi reste, sans doute pour le moment, le visage le moins connu de la troupe des nouveaux sages appelés à veiller au respect de la loi fondamentale.
Car, dès le mois de juin, les sept membres de la prochaine Cour devront prêter serment. Mais avant, les regards sont tournés vers les trois sages qui auront les faveurs du Chef de l’Etat. Déjà, il faudra, comme l’exige l’article 115 de la Constitution, qu’ils aient les compétences requises : Juriste de haut niveau, magistrat avec une expérience avérée et une personnalité de grande réputation.
Par ailleurs, avant l’onction aux trois sages de la chapelle présidentielle, des facteurs exogènes devront être pris en considération. Primo, la notion du genre et secundo, l’équilibre régional. Et si dans la balance, ces deux aspects ne sont pas à négliger, Talon est condamné à faire l’honneur à une femme de siéger à la prochaine Cour constitutionnelle. Exactement, comme il ne fera jamais l’erreur de désigner des représentants provenant du Zou, de l’Ouémé, de l’Atacora pour en rajouter à ceux de l’Assemblée nationale.
Alors, priorité aux départements du Mono-Couffo, de l’Atlantique, des Collines et du Borgou. Mais, puisque le Borgou a toujours bénéficié d’un sage à la Cour constitutionnelle depuis la première mandature, ce serait justice qu’il passe complètement après les autres. Toutefois, avant la liste complète des sept sages pour la 6ème mandature de la Haute juridiction, il ne serait pas exagéré d’avouer que le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas failli à sa mission.
A la vérité, que les représentants désignés aient, à la base, des colorations politiques est une chose. Il n’empêche, qu’au vu de leurs parcours, ils sont compétents et sont prédisposés à être à la hauteur de la tâche. Tenez-vous tranquilles, dès qu’ils prêteront serment, ceux qui les ont envoyés à la Cour se verront servir « vous m’avez désigné, je ne vous reconnais plus ». Et même s’il faut toujours en douter, laissons le temps au temps. De toute façon, une Cour passera, bientôt une autre s’installera avec d’autres compétences. Pourvu qu’avec eux, les règles du jeu démocratique soient toujours respectées. « Sages » avez-vous dit ? Au carrefour, on les attend !
Angelo DOSSOUMOU
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