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Mauvaise gestion des fonds Fadec: Raphael Edou en appelle à la responsabilité de l’Etat
Publié le lundi 21 mai 2018  |  24 heures au Bénin
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© Autre presse par DR
M Raphael Edou,




Invité dans l’émission ‘’90 mn pour convaincre’’ de la radio nationale ce Dimanche 20 Mai 2018, l’ancien ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Edou a déclaré qu’il ne faut pas dire que les communes ne gèrent pas bien. Pour lui, il est de la responsabilité de l’Etat de veiller à la bonne gouvernance des fonds publics au niveau des communes. « Il faut transférer les ressources tel que c’est prévu et veiller sur la bonne gestion. Cela veut dire que les indicateurs de gestion sont mis en place avec des mécanismes de suivi rigoureux », a précisé l’ancien ministre. Pour lui, aujourd’hui, on ne peut pas affirmer que les maires, les élus gèrent pas bien les ressources, mais font des efforts. Se référant à l’esprit et à la définition même de la décentralisation, il a affirmé que c’est « le lieu par excellence pour tout citoyen de participer aux actions publiques locales ». A ce niveau, poursuit-il, nous sommes tous dans la mal gouvernance. Selon Raphaël Edou, ce que le gouvernement devrait faire, c’est de prendre tous les cas de mal gouvernance, d’afficher tous les tableaux et d’ouvrir le débat. « Quand vous faites des ciblages et vous n’ouvrez pas le débat à tout le monde, là, on ne peut pas comprendre », a-t-il renchéri.

Le responsable des plaidoyers de l’Associations nationale des communes du Bénin Ancb, Stanislas Hounkanlin, invité lui aussi dans l’émission, a martelé que les textes ont prévu la mise en place d’un fonds pour financer un peu le fonctionnement des communes. Une volonté qui s’est matérialisée selon lui, à travers la création du Fadec qui est aujourd’hui la seule structure financière pour drainer les ressources vers les communes même si à la date d’aujourd’hui, toutes les attentes des communes ne sont pas encore comblées. En 2018, c’est moins de 5% voire 4% des recettes budgétaires de l’Etat qui ont été envoyées vers les communes, a informé Stanislas Hounkanrin alors que selon les différentes études réalisées au niveau de l’Ancb pour voir la proportionnalité des charges qui incombent aux communes et les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces compétences sont estimées au-delà de 10%. Dans la sous-région, en l’occurrence dans l’espace Uemoa, poursuit le responsable des plaidoyers de l’Ancb, c’est indiqué qu’il fallait mettre au moins 15% des recettes budgétaires de l’Etat à la disposition des communes pour leur permettre d’avoir suffisamment de ressources pour mettre en œuvre les compétences.
L’ancien préfet des départements du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin, a déploré les écarts de comportement, les écarts de langage de certains maires qui se croient tout permis et se croyaient tout permis du fait de leur élection à la tête d’une commune. Regrettant ces écarts, il a souligné qu’il fallait quelque part ne pas en tenir compte. Pour lui, la tutelle a des principes et se conçoit selon la loi, en deux grandes fonctions à savoir, une fonction d’assistance et de conseil à la commune, de soutien des actions de la commune et d’harmonisation de ces actions avec celles de l’Etat, et un rôle de contrôle de la légalité des actes pris par le maire. La tutelle en principe ne devrait pas servir de bâton pour frapper le maire, a rappelé l’ancien préfet.

F. Aubin AHEHEHINNOU
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