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Asthme: La stratégie de l’Oms pour réduire l’ampleur de la maladie
Publié le mardi 22 mai 2018  |  La Nation
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Difficultés respiratoires suivies parfois de crises entraînant le recours à des inhalateurs plusieurs fois par jour ou durant la nuit, voilà à quoi l’on reconnaît souvent un asthmatique. Travailler à réduire la charge de morbidité due à l’asthme, telle est la préoccupation de l’Organisation mondiale de la Santé qui y a consacré en août 2017, un document intitulé « principaux repères sur l’asthme ».

D’après les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), il y a 235 millions d’asthmatiques dans le monde. « C’est la maladie chronique la plus courante chez les enfants. La plupart des décès surviennent chez l’adulte », précise l’organisation. Maladie touchant les voies respiratoires, l’asthme, s’il est bien traité et bien suivi, peut cesser de créer autant de dégâts dans les familles. L’Oms définit l’asthme comme « une affection chronique des voies de passage de l’air dans les poumons, qui provoque leur inflammation et un rétrécissement de leur calibre ». Il s’agit d’une maladie non transmissible courante chez l’enfant et qui se manifeste par des crises récurrentes où l’on observe des difficultés à respirer, un essoufflement, une toux, une respiration sifflante.
Les symptômes peuvent se manifester plusieurs fois par jour ou par semaine et s’aggravent chez certains sujets lors d’un effort physique ou pendant la nuit. « Lors d’une crise d’asthme, la paroi des bronches gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de leur calibre et réduit le débit de l’air inspiré et expiré », explique l’Oms. Elle se manifeste aussi par des insomnies, une fatigue, une baisse de l’activité et un absentéisme à l’école ou au travail.
Les causes de l’asthme ne sont pas bien connues ; cependant, les facteurs de risques le sont : ils sont liés à l’association d’une prédisposition génétique et de l’exposition à l’inhalation de substances et de particules dans l’environnement, susceptibles de provoquer des réactions allergiques ou d’irriter les voies respiratoires. Les personnes fréquemment exposées, dans leur milieu de travail à des produits chimiques courent plus de risque de développer l’asthme. De même, la pollution de l’air et l’urbanisation ainsi que l’exposition à la fumée de tabac ont été identifiées comme des facteurs de risque.

Des risques de détresse respiratoire

Mal contrôlé, l’asthme peut conduire à des complications voire une détresse respiratoire et mettre en danger la vie des personnes qui en souffrent. Pourtant, les asthmatiques peuvent vivre normalement si la maladie est bien gérée, c’est-à-dire si le traitement est bien suivi. Aussi, les asthmatiques doivent-ils apprendre à détecter les signes annonciateurs d’une crise et agir pour réduire leur gravité. C’est dire qu’une prise en charge appropriée peut permettre de maîtriser la maladie et de conserver aux malades une bonne qualité de vie, même si elle ne peut être guérie. L’Oms préconise « une médication de courte durée pour soulager les symptômes. Les médicaments, comme les corticoïdes par inhalation, sont nécessaires pour maîtriser l’évolution de l’asthme sévère, diminuer les exacerbations et la mortalité ». Quant aux personnes présentant des symptômes persistants, « elles doivent recevoir une médication quotidienne à long terme pour maitriser l’inflammation sous-jacente et prévenir les symptômes et les exacerbations ».
Il est important pour une personne souffrant d’asthme, de toujours avoir son médicament sur soi, pour pouvoir soulager les symptômes dès le début de la crise et prévenir son aggravation. Il est également important pour les personnes asthmatiques de vivre et de travailler dans un environnement sain, c’est-à-dire un environnement bien aéré, dépourvu moisissure, de poussière, de pollen et autres substances susceptibles de déclencher une allergie ou une crise.
L’institution recommande aux états de mettre en place des stratégies visant à réduire la charge de morbidité due à l’asthme. Pour y parvenir, l’institution met l’accent sur trois axes : la surveillance pour déterminer l’ampleur de la maladie ; la prévention pour réduire l’exposition aux facteurs de risque ; et l’amélioration de l’accès aux soins et aux médicaments.

Reine AZIFAN
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