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Affaire CNSS-BIBE : Mètognon et Cie toujours pas sortie de l’auberge

Publié le mercredi 23 mai 2018  |  Nord Sud
Laurent
© Autre presse par DR
Laurent Mètognon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-FINANCES
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L’audience de ce mardi 22 mai 2018 n’a pas été celle de la sentence dans le dossier de placement hasardeux présumé de fonds de la CNSS. En effet, le juge Rodolphe Azo a opté pour le report de l’audience au 5 juin 2018 afin de permettre au procureur de la République de mettre à la disposition de la défense, toutes les pièces du dossier sous huitaine. En attendant cette nouvelle audience au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Laurent Mètongnon et ses co-accusés retournent en prison.



La fin de l’épreuve des nerfs est encore loin pour Laurent Mètongnon et ses co-assusés. Après l’ouverture du procès ce mardi, la demande de certains pièces par la défense a été le motif du renvoi du procès. Pour ce faire, il a été demandé au procureur de la République de mettre à la disposition de la défense, toutes les pièces du dossier sous huitaine. De plus, le Tribunal de première instance de Cotonou a rejeté une demande de remise en liberté provisoire d’un des détenus précisément le détenu Alassane Kémoko pour raison de santé, selon son avocat

La discorde

Dans ce dossier, il y a une décision DCC 18-098 de la Cour Constitutionnelle du 19 avril 2018 qui divise les deux camps. Ladite décision des sages de la Cour stipule que la procédure qui a conduit au placement en détention provisoire des impliqués dans le dossier est contraire à la constitution du Benin.

Pour rappel, au cours de l’audience du 8 mai dernier tenue après plusieurs reports pour raison de grève des magistrats, les conseils de la défense, se basant sur cette décision de la haute juridiction, ont plaidé la nullité de la procédure. Une demande qui a été réitéré afin d’obtenir son exécution par le TPI. Malheureusement, le juge d’instruction en charge du dossier n’est pas du même avis. Ce dernier s’est opposé à la plaidoirie de la défense. Selon lui, Laurent Mètongnon et ses co-accusés doivent être gardés derrière les barreaux.

Méchac J. AHODI
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