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Pascal Todjinou, ancien syndicaliste « C’est assez regrettable… Les journalistes n’ont plus de défenseurs »

Publié le vendredi 25 mai 2018  |  Fraternité
Pascal
© aCotonou.com par Didier Assogba
Pascal Todjinou, Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb).
Cotonou, le 02 Novembre 2016. Affaire de cocaïne, l`ambiance à la brigarde territoriale de Cotonou.
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Pascal Todjinou, ancien syndicaliste



« C’est assez regrettable… Les journalistes n’ont plus de défenseurs »
Je ne connais pas les motifs pour lesquels ces mesures conservatoires ont été prises. Mais c’est assez regrettable. Qu’est ce qui a motivé cette décision ? Qu’a écrit le journaliste pour qu’il en soit ainsi ? Il faut tenir compte du contexte. Je ne peux pas être plus clair que ça. Il y a un minimum de déontologie à respecter. Ensuite, depuis quelque temps, j’ai noté un certain unanimisme dans les rédactions. Si La Nouvelle tribune dérape, vous connaissez la position de la Haac. C’est une hache plutôt que d’être une Haac qui vous crée de problèmes dans ces conditions. La troisième chose est que vous n’avez plus de défenseurs. Et comme les journalistes ne veulent pas rentrer dans les syndicats pour qu’on vous protège, voilà les conséquences. Mais n’ayant pas lu la décision, mon appréciation sera passagère.

Gustave Assah, Social Watch


« C’est une mauvaise chose dans une République démocratique, un mauvais signe pour la liberté d’expression »
C’est une mauvaise chose dans une République démocratique, un mauvais signe pour la liberté d’expression, une mauvaise note que le Bénin accumule. Je ne sais pas concrètement ce que ce gouvernement est en train de promouvoir en termes de liberté d’expression dans notre pays. Lorsque vous prenez des hommes d’affaires qui, à un moment donné de l’histoire, ont rencontré des problèmes sur leur parcours et les acteurs se sont chargés de les défendre, on n’est pas à l’aise. Le climat des affaires est pollué. On ne vit pas heureux. Le problème est que nous n’avons pas du tout de recours dans notre pays sur des situations accablantes du genre. Où trouver la solution ? Ce n’est pas bon. Il y a lieu de réfléchir sur un certain nombre de questions. A quand la délivrance. Dieu est grand. Beaucoup de courage au Directeur du journal. J’avais entendu qu’il avait une situation de redressement fiscal de plusieurs millions qu’il doit régler. Il a tenté de rentrer en discussion pour comprendre. Et là, on apprend que le journal a été suspendu.
La rédaction
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