Militantisme politique : L’école de formation des Fcbe lancée

Publié le lundi 28 mai 2018 | Matin libre

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique

Conformément aux résolutions du congrès ordinaire tenu à Parakou en février dernier, les membres du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), ont procédé au lancement de l’école de formation du parti, samedi 26 mai 2018. C’était sur le terrain de sport du Ceg II d’Abomey-Calavi, en présence du président d’honneur du parti, l’ancien président du Bénin, Yayi Boni.

L’école de formation du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent vise à faire fonctionner rigoureusement les structures statutaires du parti, forger des militants engagés à faire triompher ses idéaux, préparer les militants aux pratiques efficaces de mobilisation des populations en vue de l’enracinement du parti, contribuer à relever le niveau du débat politique national et renforcer le système démocratique du Bénin, réhabiliter les valeurs morales et républicaines indispensables au développement humain durable du Bénin, outiller les militants à la base, les cadres et les leaders, pour mieux contribuer à la résolution de toute forme de crise au sein du parti et dans la société et à l’élaboration et la mise en œuvre efficace des politiques contre la pauvreté et la marginalisation

La formation politique, une urgence pour le militantisme

Pour le coordonnateur de la 6e circonscription électorale des Fcbe, Paulin Dossa, la formation politique est une exigence démocratique. Et pour assurer la relève des hommes qui n’ont que pour ambition, l’enrichissement personnel, il faut des politiciens d’un nouveau genre qui sauront concilier démocratie et développement, popularité et intégrité, sociabilité et rigueur. Ce qui justifie à l’en croire, l’idée de l’école. Il s’est donc félicité du choix porté sur sa circonscription électorale pour abriter son lancement. « Le renoncement à la formation politique des militants recèle de graves conséquences pour le système démocratique, favorisé par le contexte sociopolitique actuel du Bénin », a laissé entendre pour sa part le secrétaire à la formation, Christophe Monsia. Il a donc appelé l’attention des uns et des autres sur l’enjeu que constitue la formation politique des militants au sein du parti. Selon le directeur de l’école, Eugène Azatassou, militer dans une organisation, revient à y adhérer et à œuvrer pour que celle-ci atteigne ses objectifs. Ce qui suppose la connaissance de ces objectifs. Et la véritable école de formation dit-il, lorsqu’il s’agit du militantisme dans une organisation est la pratique que l’on s’emploie à rendre conséquente et rationnelle en son sein. En dehors de la pratique, il n’y a point de militant, conclut-il. Procédant au lancement de l’école, le secrétaire exécutif national des Fcbe, Valentin Djènontin a fait savoir qu’il est un devoir pour le parti, de former une excellente relève. Et l’ambition qui sous-tend l’initiative est, selon ses propos, de permettre à chaque jeune, quelle que soit sa religion, son parcours, sa position, de contribuer au progrès du Bénin. « Nous croyons à la force de l’engagement politique, comme levier pour le progrès de notre nation », martèlera-t-il. Le président d’honneur du parti, l’ancien président Yayi Boni a, dans ses propos, salué la grande mobilisation des militants autour de l’initiative. Le vœu le plus cher de Yayi Boni est le règne de la paix aussi bien au sommet de l’Etat, qu’au sein de la population. Ce qui justifie ses récentes sorties qui ne visent qu’à favoriser la réconciliation et la refondation du Bénin. Il a tenu à implorer la clémence des populations béninoises pour les erreurs commises et qui sont liées à l’exercice du pouvoir. Le président d’honneur a fini ses propos, en appelant les uns et les autres à adhérer aux idéaux de l’école en vue d’associer la conscience à la science, pour l’intérêt général de la population béninoise. « Notre démocratie ne fonctionnera pas sans la conviction que chacun a la possibilité d’améliorer son niveau de vie », conclura-t-il.

M.M

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