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La Presse du Jour N° 1990 du 11/10/2013

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Quatre jours après l’interpellation du SG/Synatra-Sodéco : La police toujours à la recherche d’une preuve pour accabler Gaudens Zannou
Publié le samedi 12 octobre 2013   |  La Presse du Jour




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M. Gaudens Zannou, Secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de la Société pour le développement du coton (Synatra-Sodéco), ne sait toujours pas pourquoi il a été empêché de voyager sur la France le lundi 7 octobre dernier. Quatre jours après son interpellation à l’aéroport international de Cotonou, la police nationale est toujours à la recherche d’une preuve pour l’accabler.
Le supplice continue pour le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sodéco. Non satisfaites de l’avoir empêché d’embarquer le lundi 7 octobre dernier pour la France où il était attendu pour participer au dîner professionnel annuel qu’organise l’Association française cotonnière (Afcot), les autorités policières ont en effet choisi de faire subir à M. Gaudens Zannou une torture morale. Son dossier n’a pas évolué outre mesure.
En effet, répondant à la convocation qui lui a été délaissée le mardi 8 octobre 2013 après une nuit passée à l’aéroport de Cotonou dans des conditions assimilables à une garde à vue, même si ceux qui l’ont interpelé ne veulent pas le reconnaître, M. Gaudens Zannou s’est présenté hier, 10 octobre 2013, aux autorités du service de l’immigration à qui le commissariat spécial de l’aéroport international de Cotonou l’a confié. Alors qu’il s’attendait enfin à connaître le motif de son interpellation du 7 octobre dernier, M. Gaudens Zannou a été surpris de constater que les policiers sont toujours à la recherche de la faute à lui coller au dos. Après plusieurs heures d’attente, il lui a été demandé de rentrer chez lui avec la précision qu’il sera rappelé après. Aucune convocation ne lui a été délivrée cette fois-ci. Son passeport ne lui a pas non plus été remis. Il est toujours gardé par les autorités policières du service de l’immigration.
Comme on peut s’y attendre, cette situation que vit le Secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de la Sodéco n’est pas restée sans susciter des commentaires. « C’est un cas grave d’abus de pouvoir. Comment peut-on empêcher quelqu’un de sortir du territoire national depuis quatre jours et ne pas être capable de dire ce qu’on lui reproche ? », s’est interrogé un responsable d’une confédération syndicale. « Sommes-nous toujours dans un Etat de droit ? Avec ce qui se passe-là, je ne le crois pas du tout », pense un autre responsable syndical qui se demande ce que cache cette interpellation jusque-là restée sans motif.
Inquiets
Dans l’entourage de M. Gaudens Zannou, parents, amis, collaborateurs de service et militants du Synatra-Sodéco craignent que le pire n’arrive. « Ce qui se passe nous inquiète sérieusement car ces gens-là peuvent fabriquer quelque chose pour accabler notre camarde de lutte », ont confié des responsables du Synatra-Sodéco avec qui nous avions échangé hier, jeudi 10 octobre 2013. C’est aussi le sentiment de l’un des membres de la famille de M. Zannou. La balle est maintenant dans le camp de la police qui doit tirer cette affaire au clair.

Affissou Anonrin

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