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La Presse du Jour N° 1990 du 11/10/2013

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A la découverte de Mme Basilia Odjoubé Ahouansou (Secrétaire générale du Syntra-Cnhu) : » Etre femme syndicaliste permet de mieux s’exprimer »
Publié le samedi 12 octobre 2013   |  La Presse du Jour




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Animé par le désir continu de lever un coin de voile sur des femmes qui, de par leur vie professionnelle, représentent une référence, nous avons jugé opportun, ce vendredi, de mettre en lumière une brillante femme qui a pu finalement embrasser une carrière dont elle a toujours rêvé. Elle se nomme Basilia Odjoubé Ahouansou. Inspectrice d’action sanitaire option Imagerie médicale, elle exerce au service de Radiologie du Centre National Hospitalier et Université Hubert Koutoukou Maga ; elle est depuis cinq années la secrétaire générale du Syndicat des Travailleurs du Cnhu (Syntra-Cnhu). Elle est également membre du Bureau Exécutif de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) au sein duquel elle occupe le poste de secrétaire générale adjointe. Il s’agit d’une dame au cœur d’ange qui aime à se mettre au service des autres et érige ses relations humaines autour de la loyauté et la franchise.
Originaire de Pobè, mariée et mère de quatre enfants dont trois filles et un garçon, Basilia Odjoubé Ahouansou est une femme qui force incontestablement l’admiration. Elle n’a pas hésité à poser ses pas et à évoluer de façon remarquable dans un milieu professionnel qu’elle a toujours désiré. Elle s’est donc donné les moyens universitaires nécessaires pour y parvenir. En effet, après l’obtention du Bepc, la dame du jour n’a pas voulu faire la série SS (Sciences sociales) où elle était inscrite. Voulant réaliser son rêve qui était de devenir agent de santé afin d’assister et guérir les malades, elle ne s’est pas fait prier pour s’inscrire en série BG (Biologie Géologie) actuelle série D. Après sa réussite au Bac BG, elle passa deux concours pour entrer à l’université notamment le concours des assistants médicaux et celui de l’Epac. Réussissant au concours d’entrée à l’Epac, Mme Odjoubé y a suivi sa formation en imagerie médicale et en est sortie diplômée. De ce fait, rêvant au départ d’être docteur en médecine, Basilia Odjoubé Ahouansou a finalement intégré un corps qu’elle a toujours désiré : celui de la médecine. Elle est donc inspectrice d’action sanitaire option imagerie médicale depuis environ vingt (20) ans. Empreinte d’une grande humilité, très croyante, donc reconnaissante envers son créateur, elle confie que c’est Dieu qui l’a orientée vers cette profession, une véritable vocation pour elle.
Une syndicaliste très active
Il faut dire que depuis son enfance, Mme Odjoubé nourrit le désir de défendre « les sans défenses ». Ce qui l’a amenée au syndicalisme finalement. Pressentie par certains de ses collègues, toutes tendances confondues, pour occuper un poste au sein du Bureau Exécutif du Syndicat des Travailleurs du Cnhu-Ukm (Syntra-Cnhu), l’inspectrice d’action sanitaire, Basilia Odjoubé Ahouansou n’a pas hésité à accepter d’intégrer ledit bureau qu’elle préside en tant que secrétaire générale du syndicat. Selon ses explications, il s’agit d’un syndicat qui s’est fixé pour principal but de défendre les intérêts des travailleurs de ce centre de référence. Par ailleurs, elle indique avoir surtout voulu intégrer ce syndicat parce qu’elle aime à défendre les brimés. Consciente d’être en mesure d’apporter une plus-value à ses collègues, elle occupe également le poste de secrétaire générale adjointe de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin). Dans ce cadre, elle confie assumer ainsi un rôle social qui se trouve au carrefour de beaucoup d’activités. .
D’éventuelles difficultés….
Estimant que sa fonction au sein du Syntra-Cnhu et de la Cosi-Bénin est un sacerdoce qui l’amène à consentir des sacrifices visant à mener à bien sa mission, elle indique que » lorsqu’on aime son travail, l’on n’éprouve aucune difficulté à exercer ses fonctions « . Mais elle avoue qu’ » être agent de santé n’est pas de tout repos, car il faut à tout prix sauver le malade. Il peut donc arriver que la charge du travail soit trop importante de sorte qu’on ne s’en sorte pas comme on le souhaite « . En dépit de ces contraintes professionnelles, elle affirme parvenir à rendre agréable ses journées de travail et à bien jouer son rôle au sein du syndicat. Ainsi, elle confie que les séances de travail au sein du syntra-Cnhu sont généralement empreintes de convivialité et d’une bonne ambiance. Ce qui lui permet de donner aisément son point de vue et d’apporter les argumentations idoines pour convaincre ses collègues.
Une femme au foyer à part entière
L’humilité et la pondérance. Ce sont les deux principes auxquels font en permanence recours Mme Odjoubé Ahouansou pour ne pas laisser son manteau de femme active prendre le dessus sur celui de femme au foyer. Car, d’une part, elle estime que l’humilité est la plus grande des vertus de l’Homme ; et d’autre part, la pondérance, parce qu’à son avis, il faut toujours se donner le temps de bien réfléchir avant de prendre des décisions importantes, et surtout savoir pardonner. Toutefois, elle avoue que sur le plan pratique pour s’en sortir, l’on doit se faire assister et surtout avoir un partenaire compréhensif. En ce sens, elle exprime toute sa reconnaissance à son époux, M. Ahouansou Gilbert qui lui est d’un soutien indéfectible. Elle précise que la femme qui a une vie professionnelle doit » surtout retenir que lorsqu’elle est au service, elle exerce ses fonctions normalement. Mais à la maison, elle doit redevenir une femme au foyer avec tout ce que cela implique « . Grâce donc à ces deux principes qu’elle cultive en tout temps, elle parvient à bien jouer ses deux rôles.
A l’endroit de la gent féminine
La persévérance puis le respect de soi et des autres. C’est l’exhortation de la syndicaliste à l’endroit des femmes, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. » Le véritable conseil est de ne pas avoir peur d’intégrer le syndicalisme ; car cela forme et édifie. Elle estime que c’est le milieu par excellence pour s’exprimer librement et dire la vérité.

Réalisé par Olphyz Koundé

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