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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Retard de transmission des autorisations d’accords de prêts à l’assemblée nationale: Le coup de gueule de Nicaise Fagnon contre l’administration
Publié le samedi 12 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


Nicaise
© Fraternité par DR
Nicaise Fagnon, initiateur de la commission parlementaire d’enquête sur la gestion du fonds Fadec


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Le débat sur les autorisations de ratification d’accords de prêts hier à l’assemblée nationale a été l’occasion pour le député Nicaise Fagnon de dénoncer certaines pratiques observées dans l’administration, qui mettent en danger les politiques de développement.

06 mois : c’est le temps qu’il a fallu pour qu’une des autorisations de ratification d’accord de prêt en étude hier parvienne à la représentation nationale. Et cela, Nicaise Fagnon ne l’accepte pas surtout dans la mesure où cette situation est en passe de faire perdre le crédit au Bénin ; le délai dépôt du dossier aux institutions internationales étant pour le 15 septembre. « Pour un accord signé en février 2013, ce n’est pas en août qu’on va le transmettre alors que l’assemblée nationale a eu à faire une session ordinaire en Avril », a-t-il expliqué. Il dénonce cette lenteur exécrable dans la mise en œuvre mais aussi dans l’exécution des projets. Mais comme ne digérant pas sa rage, il revient encore un peu plus tard avec véhémence pour s’attaquer au fait : « c’est inconcevable ce retard dans la transmission de cet instrument d’appui budgétaire. Ma crainte est qu’on ne puisse pas consommer le crédit avant le 31 décembre 2013 », a-t-il martelé avant de poursuivre en expliquant que les mêmes causes observées en amont pouvant se retrouver en aval, le danger n’est pas écarté et qu’il faut que le gouvernement agisse vite au risque de perdre le financement ».

André Okounlola, quant à lui, demandera au gouvernement de situer les responsabilités. « Ce n’est pas normal que le gouvernement court à gauche et à droite pour la recherche de financement pour le développement et qu’on traîne le pas ». Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la réponse évasive du gouvernement aux préoccupations de Nicaise Fagnon. « C’est une dynamique collégiale, nous allons y travailler », avait répondu le ministre. Et c’est le député Thomas Ahinnou qui cria sa bile contre le représentant du gouvernement. « Je suis surpris par la réponse du gouvernement vu l’urgence de la situation ; cette réponse me semble trop légère vu la gravité et l’urgence de la situation », a-t-il laissé entendre. « Si on arrive à cette étape, ce n’est pas de la phraséologie qu’on fait », renchérit Nicaise Fagnon.
C’est alors que le gouvernement expliqua que le délai avait été négocié pour être prorogé jusqu’au 17 novembre. Le président de séance a aussi pris l’engagement à envoyer à temps les dossiers étudiés au gouvernement.

Yves HOUETO

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