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Oraisons funèbres pour Philibert DIMIGOU : la Fbf rend hommage au Kiné des Ecureuils
Publié le dimanche 13 octobre 2013   |  Visages du Benin


Oraisons
© Autre presse par DR
Oraisons funèbres pour Philibert DIMIGOU : la Fbf rend hommage au Kiné des Ecureuils


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Les membres du Comité Exécutif de la Fédération Béninoise de Football se sont joints aux ministres Sofiou Affo (Sport) et Naomi Azaria ( Commerce) à l’ancien ministre Théophile Montcho, par ailleurs président de la Fédération béninoise d’Athlétisme, aux membres du Comité Olympique pour rendre hommage à Philibert DIMIGOU, précédemment kinésithérapeute des Ecureuils. C’était dans l’après-midi de ce vendredi 11 octobre 2013 en présence de la famille éplorée au Palais des Sports du Stade de l’Amitié de Cotonou.

Voici le texte de l’oraison funèbre délivrée par l’honorable Augustin Ahouanvoébla, Président de la Fédération Béninoise de Football.


ORAISONS FUNEBRES DE LA FEDERATION BENINOISE DE FOOTBALL EN MEMOIRE DE PHILIBERTDIMIGOU

Il est des devoirs auxquels l’on ne voudrait point se conformer, des missions que l’on refuserait volontairement d’accomplir. Et quand ces cas surviennent, l’opinion en face comprend aisément qu’il ne s’agit pas d’un manque de morale ou de responsabilité, mais un refus lié à la peine que le poids de la charge douloureuse implique.

Le Grand écrivain Britannique William Shakespeare ne pouvait pas mieux la représenter. « La Mort, disait-il, est une fin nécessaire » : Une certitude à laquelle tous les mortels doivent faire face. Bien sûr, dans le cours du voyage de la vie, dès qu’un Homme est né, il commence à mourir. C’est un chemin inévitable.

Notre Collègue et ami, ancien Kinésithérapeute de notre équipe nationale Philibert DIMIGOU a fini sa mission ici sur terre, et en ce jour où nous le conduisons à sa dernière demeure, nous nous souvenons de sa vie avec un mélange de peine et de Fierté. Peine parce qu’elle nous est insuffisante et le départ imprévisible mais Fierté car elle était passionnante et pleine d’événements.

Le voyage sur terre ne se mesure pas à l’aune de sa durée mais de ce qu’on y a laissé. Pas combien de temps mais comment on a vécu! La manière dont on a vécu, la qualité et les valeurs qui ont jonché notre portion de temps sur terre.

Aux côtés de nos équipes nationales, Philibert DIMIGOU était une merveille : Un minutieux professionnel qui mettait des années d’expériences aussi riches que méritoires au service de son poste de Kyné. Nous ne pouvons pas oublier ta passion, ta créativité, ton esprit d’équipe et ta gentillesse.

Jusqu’à cet après midi du mardi 17 Septembre dernier, où tu poussas ton dernier souffle, Philibert DIMIGOU, précédemment Directeur du Centre National Médico-social et Sportif du Bénin, tu n’as rien fait qui puisse détourner de deux missions essentielles : la famille et la Nation. Pour la première, et mieux que nous, tes enfants, ton épouse, tes frères et sœurs,…tes proches en un mot, témoigneront valablement.

Quant à la deuxième mission, celle envers et pour la Nation, les dirigeants passés et présents du football béninois, les joueurs et tous les autres acteurs du sport roi sont les témoins vivants de ton service accompli et bien accompli.

Aujourd’hui tu as rejoint l’orient éternel et au moment de rendre compte au Père céleste, tu peux être fier et affirmer haut et fort de là où tu es : « Mission accomplie » et comme nous croyons en la résurrection, tu pourras espérer vivre avec notre Seigneur Jésus-Christ et lui dire : « Je suis prêt à recommencer Mon seigneur, sourire aux lèvres ».

Subjectif par excellence, aucun acte humain n’est parfait, aucune vie humaine n’est faite que de bonnes choses. Il y a eu sûrement dans ta vie Philibert, des actes qui n’ont pas été bons. Mais nous tous ici réunis pouvons témoigner que dans la balance du bien et du mal qui s’alternent pour l’équilibre de l’Univers, dans cette dualité entre le bien et le mal, de la vie et de la mort, dans le match que se livrent la volonté de bien faire et la tentation du mal, la victoire est nette et sans bavure. Dans les pages de ta vie, le bien est largement victorieux et on aurait tous te préférer toujours à nos côtés, ici, avant et après les défis sportifs de nos joueurs et auprès des tiens.

Mais alors, tout ceci est fini comme cela devra l’être pour tout mortel.

A cet instant où nous te faisons nos adieux, nous, tes amis de la grande famille du Football confions ton âme à l’Eternel le Tout Puissant, convaincu dans la foi qu’elle trouvera le repos éternel en Lui.

Philibert, va et repose en paix ! Le monde sportif béninois ne t’oubliera point. Nous continuerons à gémir, à gémir encore dans l’espérance.

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