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Adjinakou N° 2312 du 11/10/2013

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Jean-Baptiste Elias dénonce le népotisme au sommet de l’état : sur ’’Ma part de Vérité’’
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Adjinakou


Le
© Autre presse par DR
Le président de l`Observatoire de lutte contre la corruption (OLC), Jean-Baptiste Elias


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Pour une énième fois encore, le Front national de lutte contre la corruption (Fonac) a effectué une sortie médiatique pour faire aux Béninois le point de sa lutte contre la corruption au Bénin de 2006 à ce jour. Selon Jean-Baptiste Elias, le phénomène si on veut être pessimiste est en pleine expansion. C'était sur l'émission hebdomadaire ''Ma part de vérité'' de Golf télévision.

De 2006 à ce jour, la lutte contre la corruption au Bénin n'a pas évolué dans le sens d'actions concrètes pour faire avancer les choses. Il y a la non application des textes avec l'impunité qui a toujours droit de cité.
Les choses évoluent dans un contexte qui ne peut amener le pays à la prospérité partagée encore moins l'émergence. C'est l'amer constat fait par le Fonac. Pour en arriver à cette décevante conclusion, le responsable du Fonac a exhibé plusieurs dossiers de malversations économiques et financières sur lesquels le gouvernement est resté muet. Il s'agit des dossiers des sacs de glucose transformés en sacs de sable en 2003, le dossier de la SBEE, en 2007, des nominations fantaisistes à la tête de nos institutions où des subalternes, sous la coupole politique, dirigent l'administration publique au détriment des cadres émérites. Ces dossiers qui ont fait l'objet de dénonciations par le Fonac sont passés devant le Conseil des ministres qui jusque-là n'est pas intervenu. La quasi-totalité des dossiers sont laissés dans les tiroirs sans aucune approche. La conclusion est que de 2006 à ce jour, aucune sanction administrative n'a été prise contre les personnes impliquées dans la plupart des dossiers de malversations économiques et financières suscitées. Le Fonac s'est par ailleurs rapproché de la justice et a remarqué que les dossiers ont été bel et bien transmis au procureur général qui a déjà saisi le Commissariat central et ses démembrements et la Brigade économique et financière (Bef). Mais là également les enquêtes traînent et à la date d'aujourd'hui personne n'a été interpellée.


Charles Honvoh

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