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La Presse du Jour N° 1990 du 11/10/2013

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Assemblée Nationale : adoption du projet de financement partiel de réhabilitation de la route Akassato-Bohicon
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
Assemblée nationale du bénin


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Les députés de la majorité n’ont pas hésité un seul instant à autoriser le gouvernement à ratifier l’accord de prêt signé à Cotonou le 23 Août 2013 entre la République du Bénin et Eximbank de Chine, dans le cadre du financement partiel du lot 3 du projet de réhabilitation de la route Akassato-Bohicon. Les observations de certains cadres du ministère des travaux publics et du député Louis Vlavonou de l’opposition n’y ont rien empêché.
Par 61 voix pour, 00 contre et 01 abstention exprimée par l’honorable Louis Vlavonou de l’UN, la plénière a examiné et adopté le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé à Cotonou le 23 Août 2013 entre la République du Bénin et Eximbank de Chine, dans le cadre du financement partiel du lot 3 du projet de réhabilitation de la route Akassato-Bohicon. Le coût global des études, des travaux et de la libération de l’emprise du projet de réhabilitation de la route Akassato-Bohicon est estimé à plus de 107 milliards de FCFA, dont plus de 1,5 milliards de FCFA à la charge du budget national. La contribution d’Eximbank de Chine au financement de ce projet est évalué à 1,4 milliard de Yuans RMB, équivalent à environ 105,5 milliards de FCFA, dont 503,1 millions de Yuans RMB soit 40,8 milliards de FCFA environ pour le financement des études du projet et des travaux des lots 1 et 2. Comme caractéristiques du prêt, il faut noter que le prêt d’Eximbank de Chine relatif au lot 3, objet de la présente demande d’autorisation de ratification, est assorti, entre autres, des conditions ci-après : 800 millions de Yuans RMB équivalant à 64,8 milliards de FCFA pour une durée de 20 ans dont 7 ans de différé. Avant l’adoption de ce projet de financement, le ton a monté d’un cran entre le député Louis Vlavonou de l’opposition et le bloc de la majorité parlementaire.

Lire la réaction des députés en plénière
Louis Vlavonou : « Je voudrais savoir s’il y a eu une étude comparative ? J’insiste pour que la lettre du DG Travaux publics qui émet un avis défavorable et qui est à l’endroit des députés leur soit envoyée pour appréciation. Car il est dit que le montant des Chinois fait le double de ce qui est proposé par les cadres béninois. Comment EximBank peut accorder le crédit et en même temps faire les études. Cela pose le problème de la corruption et on doit voir dans le sens de la loi contre la corruption déjà votée. »
André Okounlola : « je ne sais pas pourquoi c’est maintenant qu’on nous parle d’étude comparative pour décourager le gouvernement. Même si c’est à rembourser, il faut le faire parce que sur cette voie, ce sont les populations qui souffrent. Souvenons-nous du cas du siège de l’Assemblée nationale. »
Djibril Débourou : « Il y a des zones dans le Borgou qui n’ont pas besoin d’eau. En ce qui concerne la route Akassato-Bohicon, je soutiens le gouvernement pour tout ce qu’il fait pour soulager les populations. Laissons les fantasmes politiques qui parlent d’étude comparative. C’est ce qu’ils ont fait pour le siège de l’Assemblée nationale ».
Nicaise Fagnon : « C’est important de constater que ce matin le gouvernement nous a soumis trois dossiers pour un montant de 80 milliards de FCFA dans 3 secteurs importants pour la vie des populations. Je salue d’abord le gouvernement. Hier, j’étais intervenu avec véhémence pour dénoncer le retard constaté dans la transmission d’un certain nombre d’accords de financement pour autorisation. Comme hier, je veux signaler que TOVEGBAME est dans le même cas.
Sofiath Schanou : « La ’’gromologie’’ ne résout pas le problème des femmes du Zou. La semaine dernière, j’ai reçu une délégation des femmes de Bohicon. Aidez-nous à régler nos problèmes. Nos époux sont fatigués de cette voie, ont-elles réclamé. S’il plaît à Dieu, nous allons ratifier et régler les problèmes familiaux et de santé. Le cas du siège du Parlement est là. Concernant le 3ème dossier, on m’a dit l’eau. L’eau, c’est la vie. Un coucou aux populations Tofin qui sont sur l’eau et qui n’ont pas l’eau. A quand le dédoublement de la voie Carrefour Sèmè-Podji-Porto-Novo ? Le deuxième pont ? »
Boniface Yèhouétomè : « Je me réjouis de l’aboutissement de ce dossier et je félicite le gouvernement. Mieux vaut tard que jamais. Il faut souhaiter que les travaux puissent se dérouler dans de bonnes conditions. Pour le gouvernement, je demande d’anticiper car on aurait pu éviter la dégradation totale de la voie avant de prendre des décisions. Surtout quand ces cas concernent l’épine dorsale. Même si cela revient plus cher, c’est mieux d’avoir la voie que de la pratiquer dans son état actuel »
Grégoire Laourou : « Pourquoi c’est maintenant que ces techniciens parlent. Ils ont tout suivi et leur réaction me paraît suspecte. Aucun député n’a reçu cette lettre dont on parle. Même si on doit faire des comparaisons, est-ce que ces études portent sur le même ouvrage ? Les ressources sont très rares et je pense que si nous avons des opportunités d’avoir ces crédits avec ces taux, on doit tout faire pour les obtenir. Si aujourd’hui on ne réalise pas cet ouvrage, dans un an, il reviendra plus cher. De ce fait, je vous invite à voter ces projets de loi ».
Propos recueillis par Tobi P Ahlonsou
Bientôt un pont de 60 mètres linéaires à Tovègbamè
Les accidents mortels qui s’enchaînent sur l’axe routier Akpro-Missérété-Adjohoun-Bonou-Ouinhi-Kpédékpo ont poussé le gouvernement et le Parlement à accélérer l’examen du projet de pont de Tovègbamè, le piège à homme. Vendredi dernier, le Parlement a autorisé la construction d’un autre pont de 60 mètres linéaires estimé à 4,955 milliards de FCFA.
Grâce à la Banque Islamique de Développement, le gouvernement pourra limiter les accidents mortels sur la route nationale N°4 qu’est l’axe Akpro-Missérété-Adjohoun-Bonou-Ouinhi-Kpédékpo. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la séance plénière du vendredi 11 Octobre 2013 au Parlement. En effet, les députés ont examiné et adopté par 64 voix pour, 00 contre et 00 abstention le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé à Cotonou le 10 avril 2013 entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement partiel du projet de construction du pont de Tovègbamè. Selon les éclairages du gouvernement, le projet consiste en la réalisation d’un pont de 60 mètres linéaires et composé de trois travées de 20 mètres linéaires chacune. Il comprendra des remblais d’accès d’une longueur totale de 1800 mètres linéaires et l’installation de glissières de sécurité dans les secteurs les plus risqués de la route ainsi qu’un poste de pesage pour le contrôle de la charge à l’essieu. L’objectif visé par ce projet est de contribuer à l’amélioration du niveau de trafic sans cesse croissant sur la route Akpro-Missérété-Adjohoun-Bonou-Ouinhi-Kpédékpo. La réalisation du projet de construction du pont de Tovègbamè vise à finaliser la route Akpro-Missérété-Adjohoun-Bonou-Ouinhi-Kpédékpo nouvellement construite afin de permettre à celle-ci de jouer pleinement son rôle de désenclavement de la vallée de l’Ouémé et des zones rurales, en diversifiant les débouchés aux produits agricoles des régions. Le coût global du projet est estimé à 9,91 millions de dollars des Etats-Unis, soit 4,955 milliards de FCFA au taux de change indicatif de 1$= 500 FCFA. Le montant du financement attendu de la Banque islamique de développement (BID) est de 9 millions de dollars des Etats-Unis (EU) équivalant à 4,5 milliards de FCFA environ, soit 90,80 % du coût du projet. La contrepartie du budget national s’élève à 910 mille dollars des Etats-Unis (EU) équivalant à 455 millions de FCFA environ, soit 09,20 % du coût du projet. Ce qui est remboursable sur 25 ans dont 7 ans de période de grâce. Les usagers de cette route devenue l’épine dorsale économique du pays peuvent espérer.

21,3 milliards pour approvisionner en eau 69 villages béninois
Les députés ont donné à l’unanimité leur quitus au gouvernement pour ratifier un projet d’accord de prêt estimé à 21.305.000.000 de FCFA hors taxes avec Eximbank de l’Inde en vue de renforcer le système d’adduction d’eau dans soixante-neuf (69) villages en République du Bénin.
69 villages béninois seront bientôt alimentés d’eau potable. Les parlementaires ont autorisé le gouvernement ce vendredi à ratifier l’accord de ligne de crédit signé entre la République du Bénin et Eximbank de l’Inde, dans le cadre du financement du Projet de renforcement du système d’adduction d’eau dans soixante-neuf (69) villages en République du Bénin. C’est par un vote de 64 voix pour, 00 contre et 00 abstention que les députés ont validé la demande du gouvernement.
En effet, ce projet a pour objectif d’améliorer de façon significative l’accès des populations béninoises à l’eau potable en milieu rural et semi-urbain à travers la construction, la réhabilitation et le renforcement des systèmes d’approvisionnement en eau potable. Le coût global du projet est estimé à 21.305.000.000 de FCFA hors taxes. La ligne de crédit d’Eximbank de l’Inde affecté à la réalisation de ce projet est assortie des conditions suivantes : taux d’intérêt 1,75 %, remboursable sur 20 ans, avec 05 ans de différé.
Les députés autorisent un financement contesté
Ça devrait être une grande déception de la part des fonctionnaires du ministère des travaux publics. Ils ont perdu leur bras de fer contre les Chinois. En effet, quelques jours avant le vote, le Syntra-Ttp a adressé une lettre ouverte au président de l’Assemblée nationale et aux députés. Il leur demandait de ne pas autoriser cette loi. Le Syntra Ttp y dénonce, entre autres, le coût élevé des travaux financé sur prêt par Eximbank, une banque chinoise. Pour les mêmes raisons, le Directeur général des travaux publics, dans une correspondance adressée au Directeur général du groupe XINXING qui exécutera les travaux, précisait ce qui suit : » En somme, la plupart des prix proposés sont trop élevés par rapport aux prix unitaires issus des dernières soumissions aux travaux similaires au Bénin. D’où nécessité de la réduire, surtout qu’il prévoit un moment de 40 millions de yuans soit l’équivalent de 3,24 milliards de F Cfa comme profit « . Les députés n’auront pas écouté le cri d’alarme des fonctionnaires des Tp.


Jean-Marie Sèdoloet Tobi Ahlonsou

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