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Adjinakou N° 2312 du 11/10/2013

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La Tabaski des plus nantis
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Adjinakou


Tabaski
© Autre presse par DR
Tabaski : Le prix du mouton grimpe considérablement sur le marché


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La communauté musulmane va célébrer dans quelques heures, la fête de l’Aïd El Kébir ou fête du mouton. Cette fête fait partie des exigences de la religion musulmane. Elle commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte d’égorger son unique fils Ismaël sur l’ordre de Dieu. Après son acceptation de l’ordre divin, Dieu envoie l’archange Gabriel qui substitue au dernier moment, l’enfant par un bélier qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d’Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes du monde sacrifient un animal selon les règles en vigueur, celles du Bénin n’en font pas exception. Elles vont immortaliser cette fête à travers l’immolation d’un cabri. Ceci intervient dans un environnement fait de la cherté des prix du mouton.

Parmi les angoisses des Béninois, il y bien évidemment les inquiétudes liées à cette période de la rentrée solaire. Celles-ci viennent se greffer sur la cherté du prix du mouton qui monte au fur et à mesure que la fête approche.

Or, cet animal est à sacrifier pour valider la fête de Tabaski. Dans les grands marchés de bétail, les moutons se comptent par centaines de têtes. Mais, ces importants effectifs ne contribuent nullement à fléchir les prix pour permettre aux fidèles musulmans confrontés à des dépenses monstrueuses de s’acquitter du sacrifice d’Abraham. Les fidèles musulmans s’y déplacent pour se procurer les moutons qui sont déversés sur ses lieux par des camions en provenance des pays voisins, notamment du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Mais sur ces marchés de vente de mouton, le prix des bêtes ont connu une hausse considérable. Même ceux qui s’y rendent le constatent avec un état d’âme peu rassurant. A quelques heures de la fête, l’ambiance reste pourtant morose.
Cette cherté est due aux tracasseries que subissent les convoyeurs qui viennent du Burkina Faso, du Niger, du Mali pour ne citer que ceux-là. En réalité, il faut compter avec les policiers, les douaniers, les démarcheurs et autres sites à louer pour exposer les animaux. Ce qui revient assez cher et les vendeurs sont obligés de céder les moutons à un prix élevé. Mais l’interrogation qui revient à chaque fois est de savoir s’il faut remplacer le mouton, l’acheter ou ne pas sacrifier à la tradition ? Un véritable casse-tête pour certains fidèles musulmans. Il y a tout de même plusieurs conditions en ce qui concerne le sacrifice des bêtes. Le sacrifice recommandé est celui d’un mouton, de préférence un bélier.

Selon le Coran, il n’y a pas d’autres possibilités que les animaux. Cela se fait, si le musulman se trouve dans une situation extrême et n’a pas la possibilité d’être en possession des bêtes. La cherté des moutons au Bénin, peut-il expliquer l’achat d’un autre animal ? Cependant, tout se fait selon des normes. Tout musulman, capable, financièrement, de faire le sacrifice du bélier y est fortement encouragé. Faut-il abandonner le cabri ? Heureusement c’est sur certaines conditions.

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