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Semica Bénin 2018 : La Nocibé sur les solutions de valorisation des potentialités minières et pétrolières en Afrique

Publié le vendredi 20 juillet 2018  |  Le Matinal
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L’édition 2018 du Salon International des mines, des carrières et du pétrole (Semica), lancée ce jeudi 19 juillet 2018, par le Ministre de l’eau et des mines, Séidou Adambi, a connu la participation de plusieurs investisseurs privés intervenants dans le secteur des mines et du pétrole. La Nouvelle Cimenterie du Bénin (Nocibé), a été représentée par son Président Directeur Général, M. Latfallah Layousse. Il est intervenu dans le premier panel sur le thème » Potentialités Minières et Pétrolières en Afrique « .

A l’entame de sa présentation, M. Latfallah Layousse, Président Directeur Général de la Nocibé, s’est réjoui de l’organisation de ce salon qui s’ouvre pour l’avenir, au Bénin et sur le Continent africain de manière générale. En référence au thème du panel, il a donné des pistes de solutions pour valoriser les potentialités minières et pétrolières en Afrique. D’abord, il s’agira d’identifier, de cerner et d’encadrer les enjeux au plan économique, financier, juridique et social, des ressources minières et pétrolières en Afrique, aussi bien dans la définition des conditions de leur mise en valeur que de la préservation sur le long terme. Ensuite, il faudra promouvoir le code minier tout en intégrant les préoccupations des Etats et des populations, pour offrir aux investisseurs une sécurité juridique et économiques inaltérable. Cela ne sera possible que grâce à la réactualisation du code minier communautaire et les codes miniers nationaux, en tenant compte de l’évolution du secteur, des mutations qui l’affectent, notamment les dérégulations déstabilisatrices induite par le marché international assujetti aux désordres de la mondialisation. Enfin, il propose que l’Etat et le secteur privé nouent de véritables relations de partenariat de collaboration permanente et de confiance réciproque. « Sur ce point, je veux m’adresser à toutes les administrations africaines pour leur dire que le secteur privé n’est pas un adversaire, le secteur privé est un partenaire et je dirai même un partenaire de choix », a-t-il déclaré.

La notion d’intégration Africaine dans le secteur cimentier débattue

Cette séance d’échange, a été également l’occasion pour M. Latfallah Layousse, de réfléchir avec les panélistes sur la notion d’intégration en matière d’échange commercial dans le secteur cimentier. Tout en déplorant le fait que la notion d’intégration africaine ne soit pas toujours pas appliquée dans l’espace Cedeao, il a fait savoir que c’est la dynamique de cette approche qui a présidé à la création de toutes les unités qui composent son Groupe industriel panafricain en passant par les Ciments du sahel au Sénégal, au Mali jusqu’à la Nouvelle Cimenterie du Bénin à Massè. Preuve à l’appui, il a fait savoir que le Bénin a été l’un des premiers pays d’Afrique à mettre en œuvre une politique industrielle avec l’installation d’unités de production cimentière dès les années 70, et que c’est avec la Nocibé investissement structurant et innovant d’un cout de 200 milliards de Franc, pour une production de 1 million cinq cent mille tonnes. Ce qui a permis au Bénin de se positionner pour la première dans ce domaine en tant que plateforme de production et d’exportation du secteur cimentier, avec les opportunités subséquentes, en termes de baisse significatives des prix du ciment, de fin de pénuries récurrentes, de régulation du marché, de nombre d’emplois créés, avec le recrutement en Cdi de 1257 travailleurs dont 1237 béninois, soit un taux de 98%. Pour finir, il a affirmé qu’il ne suffit pas seulement de produire du ciment en assurant désormais l’autosuffisance de ce produit dans l’espace national béninois, mais de veiller aussi à la qualité du ciment produit, sa conformité aux meilleurs standards internationaux et à son accessibilité. « Parallèlement la responsabilité sociétale d’Entreprise est un impératif mis en œuvre au double plan de la préservation stricte de l’environnement et des ressources naturelles que de l’accompagnement économique et social des populations concernées, par la construction d’écoles, de structures de santé et de réhabilitation des lieux de culte, de désenclavement des pistes de production », a-t-il conclu.

Léonce Adjévi
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