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Déficit d’éthique dans la société béninoise : L’Aafnub suscite le débat

Publié le vendredi 27 juillet 2018  |  Matin libre
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Une conférence débat sur le thème ‘’Déficit d’éthique dans la société béninoise’’ a réuni d’éminentes personnalités du pays, hier jeudi 26 juillet 2018, à l’Isba à Cotonou. C’est une initiative de l’Association des anciens fonctionnaires des Nations Unies au Bénin (Aafnub).

« C’est un thème qui, selon nous, doit préoccuper tous les Béninois parce que, vous partez n’importe où, tout le monde se plaint du déficit d’éthique. L’éthique vous savez ce que c’est. Il n’y a pas une définition figée. C’est l’ensemble des valeurs qui font progresser un pays. Or, si on n’a pas ces valeurs au point, le pays peut reculer ». Le décor ainsi planté par le président de l’Aafnub, Albert-Alain Peters, le conférencier principal, Jérôme Carlos, Journaliste-Chroniqueur, Ecrivain et Directeur de la radio Capp Fm pourra prendre place pour développer le thème de ce déjeuner conférence débat. A défaut d’être présent pour des soucis de santé, il a fait parvenir l’ébauche de sa communication qui a été présentée à l’assistance composée de figures comme le professeur Honorat Aguessy, Me Robert Dossou, NoureiniTidjani-Serpos, Gratien Pognon et l’actuel ministre des Affaires étrangères, Aurelien Agbénonci. Que de plus en plus, nous ne nous respectons plus. Que de plus en plus, nous ne respectons plus notre signature. Que de plus en plus nous volons. Que de plus en plus nous érigeons l’argent en maître. Que de plus en plus les valeurs sont transgressées… Le poisson pourrit par la tête. A ces séquences tirées du diagnostic fait par Jérôme Carlos, s’ajoutent d’autres interventions. Le mal est profond et ne concerne pas que les jeunes, mais l’ensemble des sphères : administrative, politique, religieuse… « En République du Bénin, tout est sens dessus dessous », se désole Robert Dossou qui estime que pour la thérapie, il faut aussi savoir comment l’administrer pour ne pas tuer le malade et aggraver le mal. « Tout le monde éduquait avant. Mais aujourd’hui, personne n’éduque pernne », regrette Robert Dossou en rappelant l’importance de l’éducation civique prévue par la Constitution. L’éducation par la base, avec la mise en place de structures adéquates dans les arrondissements, l’éducation au niveau de la fonction, les sanctions mais en même temps les modèles, sont autant de propositions faites. Il n’est jamais tard de bien faire… Il faut créer un homme de type nouveau en mettant l’accent sur l’éducation, la sensibilisation et la répression, ont confié d’autres intervenants. Une séance d’échange riche somme toutes. Il a été suggéré qu’il y ait suivi des propositions enregistrées. Créée depuis bientôt 10 ans, de l’Association des anciens fonctionnaires des Nations Unies au Bénin est un groupe apolitique. Elle est composée de fonctionnaires internationaux ayant servi dans les structures de l’Onu, aujourd’hui à la retraite. « Nous pensons que dans notre pays il y a beaucoup de choses à faire. Nous avons acquis beaucoup d’expériences à l’étranger, et nous pensons que ces expériences, certaines, quand elles sont bien adaptées, peuvent s’appliquer dans notre pays », a expliqué le président, Albert-Alain Peters. Entre autres objectifs de l’Aafnub : défendre des intérêts matériels et moraux de ses membres, contribuer à la gouvernance du pays, l’aide sociale aux couches les plus défavorisés, enfin l’aide à la jeunesse afin qu’elle retrouve ses repères moraux perdus.

M.M
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