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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Sortie médiatique de Jean-Baptiste Elias sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ : L’impunité et le favoritisme, les deux maux dont souffre le Bénin
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


Le
© Autre presse par DR
Le président de l`Observatoire de lutte contre la corruption (OLC), Jean-Baptiste Elias


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L’accroissement des cas de corruption au Bénin est une préoccupation nationale et citoyenne. Sur la problématique, Jean-Baptiste Elias, président du Front des Organisations Nationales Anti Corruption (FONAC), dans un franc parlé sur le plateau de l’émission ‘’Ma part de vérité’’ sur Golfe Fm, a identifié deux causes majeures de la fréquence des cas de corruption. Pour lui, il s’agit de l’impunité et de l’absence de politique qui consiste à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Pour le président du FONAC, il y a actuellement quarante-quatre dossiers de cas de corruption pendants devant la justice béninoise. En ce qui concerne l’impunité, il a martelé que suite à plusieurs dénonciations de cas avérés de corruption, les autorités compétentes n’ont pas cru devoir réagir. A cet effet, il a évoqué un certain nombre de cas comme la situation de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) où plusieurs milliards sont dilapidés. Une situation qui, selon lui, dresse le lit à la corruption.

La politique qui consiste à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut est, selon Jean-Baptiste Elias, la deuxième cause de la croissance des cas de corruption et de détournements de deniers publics dans le pays. Il a soutenu ses propos par plusieurs cas de nomination dans plusieurs ministères du pays par des personnes qui ne sont pas qualifiées.

Le cas le plus flagrant, selon le président du FONAC, est le cas de l’ancienne Directrice Générale du travail, Mêmouna Kora Zaki, précédemment ministre du travail. Selon Elias, elle ne devrait pas être nommée Directrice Générale sans remplir les conditions prévues par le décret 191 du 2 septembre 2012. Il a notifié que selon l’étude Bénin 2025 pour l’atteinte du développement par le Bénin, la première condition est la lutte contre la corruption.

Jean-Luc DAGAN

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