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Comè: Mouvement de protestation contre la mairie

Publié le mardi 31 juillet 2018  |  La Nation
Marche
© Autre presse par DR
Marche de protestation pour exiger le départ du Chef de la brigade de Houéyogbé
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Réunis au sein du Collectif jeunesse debout (Mojed), des manifestants sont descendus dans la rue, vendredi 27 juillet dernier à Comè. C’est à travers une marche de protestation de la gestion de certaines affaires publiques.

Aux dires de leur porte-parole, Bernard Adanhopé, les griefs sont nombreux. Mais le principal, retient-il, porte sur « la destruction sauvage du marché central de Comè » dont la conséquence, selon lui, est « l’exposition des femmes du marché à la pluie et au soleil ». En plus, les manifestants dénoncent « la vente de fausses valeurs inactives » et des détournements portant sur plusieurs millions de francs Cfa. Ils réclament, par ailleurs, « la libération immédiate du site archéologique du roi Akiti » que la mairie projetterait de transformer en une forêt. Et c’est désireux de porter ces griefs et d'exprimer leur mécontentement au conseil communal, que les manifestants avaient entrepris de marcher, vendredi dernier, sur l’hôtel de ville. Mais, ils se verront empêchés d’y accéder par un cordon sécuritaire formé des agents de la Police républicaine. Toutefois, satisfaits de sa faire entendre, Bernard Adanhopé et les siens en ont appelé à l’audit de la gestion des affaires publiques de leur ville. « Jeunes, nous ne pouvons pas rester insensibles à ce qui se passe dans notre commune (…) C’est pourquoi nous avons marché pour appeler le gouvernement à auditer la gestion de Comè. C’est notre droit de citoyen », ont-ils clamé.

Joint au téléphone, le maire Pascal Houessou s’est désolé que ces administrés aient préféré la rue, en rejetant son invitation à négocier qui aurait pu être l’occasion de leur fournir les bonnes informations. Il signale que la marche a été organisée sans l’autorisation de la mairie. Son institution s’y est opposée au motif que la commune abrite, au plan départemental, les opérations de corrections des copies de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc).
Concernant les autres récriminations, le maire indique qu’elles n’ont « aucune valeur ». C’est « de la pure invention », s’est emportée l’autorité communale. Il souligne, par exemple, que « le marché central est plutôt en chantier et les travaux de construction suivent bel et bien leur cours ». Mieux, la Paraud serait favorable à parfaire la réhabilitation du marché en question.
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