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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Invité hier sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ : Jean-Baptiste Elias menace de faire des révélations dans un avenir proche
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


Le
© Autre presse par DR
Le président de l`Observatoire de lutte contre la corruption (OLC), Jean-Baptiste Elias


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Reçu sur l’émission ‘’Ma part de vérité ‘’ sur Golfe télévision ce dimanche 13 octobre, l’actuel président du Front des Organisations Nationales Anti Corruption (FONAC), a fait des révélations sur certains dossiers de’’magouilles’’. Mais l’invité de ‘’Ma part de vérité’’ s’est attardé sur le cas Mêmouna Kora Zaki dans le cadre de sa nomination au poste de Directrice Générale du travail des mains d’œuvres en tant que cadre A3.

« Dans nos ministères, conformément aux conditions de nomination qui exigent des cadres A1 au poste de Directeurs Généraux, certains cadres B3 et autres sont nommés à ce poste», a signalé Jean-Baptiste Elias, président du FONAC. Il a donné en exemple le cas typique de Mêmouna Kora Zaki, précédemment ministre du travail et de la fonction publique. Cette dernière, selon Jean-Baptiste Elias, a été nommée au poste de Directrice Générale du travail des mains d’œuvres avec le grade de cadre A3. Or selon les normes, explique Jean-Baptiste Elias, le décret exige d’être cadre A1 pour être nommé a ce poste de responsabilité. A l’en croire, les conditions exigées pour les nominations des Directeurs Généraux ne sont pas respectées. Et pourtant, les différents décrets sont signés par le chef de l’Etat.

Il condamne les messes et les marches de remerciements organisées par certains ministres et directeurs de services ou de sociétés après leur nomination. « C’est dire que ceux là n’ont pas la compétence d’être nommés Directeurs Généraux. Et leur souci majeur, c’est comment faire pour bouffer », a-t-il expliqué. Par ailleurs, il annonce beaucoup d’autres dossiers de corruption qui seront bientôt dévoilés pour dénoncer des magouilles qu’il y a autour de ces dossiers. Notamment, il cite entre autre, le dossier des organisations des titres des ministères ; comme le ministère de l’intérieur où certains coordonnateurs de projets sont nommés par des cadres B3. Egalement celui du ministère de la culture où le cas du Bureau Béninois de Droit d’Auteur (BUBEDRA)…, celui de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE), qui depuis le 21 juin 2007, est devant la justice béninoise pour cause de moyens. Sans oublier le grand dossier des usines de transformations des produits agricoles qui, selon lui, est un siège de la grande mafia. Il y a aussi le dossier des Forces de l’Ordre qu’il préfère faire taire pour le moment.

A ses dires, au total, 44 dossiers de corruption sont devant la justice depuis 8 mois et toujours pour cause de moyens, c’est le silence radio. Pour lui, le ‘’fameux‘’ dossier sur l’organisation des concours d’entrée à la fonction publique est toujours suivi. « Nous avons trop de dossiers de corruption au FONAC. Nous avons tous les noms. Si le journaliste permet, nous allons faire sortir des noms et dates. », a-t-il déclaré. Pour réduire la corruption au Bénin, il souhaite donc que les conditions de nomination des Directeurs Généraux soient respectées et surtout d’appliquer tous les textes des décrets.


Carinos S. CHANHOUN (Stag)



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