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Godomey/Abomey-Calavi : SOS, il faut sauver le cimetière Pk 14

Publié le mercredi 8 aout 2018  |  Matin libre
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Le cimetière Pk 14a besoin de coups decoupe-coupe, houe, hache, râteau, etc. De Grands arbres, de hautes herbes, de toute espèce, s’étendant à perte de vue, ont envahi les lieux. Ils y poussent allègrement tant de l’intérieur que de l’extérieur. Ceci, sous la complicité d’une petite clôture à terre par endroit. Des tombeaux ont carrément disparu, avalés en effet, par ces visiteurs encombrants. Le spectacle est désolant et interpelle. Nous sommes pourtant au Bénin, en Afrique, où la mémoire des morts est dite honorée. Mais, visiblement, ce n’est pas le cas à Abomey-Calavi. A qui incombe finalement l’entretien des cimetières ? A quoi servent, in fine, ces exorbitantes sommes imposées aux parents des défunts pour trouver de l’espace afin d’enterrer leur mort ? Approchée, cette autorité du pays vivant dans la zone, s’en offusque. «Pendant longtemps, j’ai relevé les murs chaque fois qu’il arrivait qu’ils tombent par endroit. Cette fois-ci, j’ai décidé de ne pas le faire pour voir la réaction des autres habitants. Mais personne n’a réagi. Et c’est ainsi», confie-t-il. En attendant, le maire de la commune d’Abomey-Calavi ne perd rien à faire un tour sur le site. Georges Bada pourra alors constater de visu, l’opprobre. Ce sera aussi l’occasion pour lui d’éclairer l’opinion. En fait, des propos font état de ce que le cimetière serait en train d’être délocalisé. Mais, jusque-là, aucune information officielle. Et le cimetière Pk 14, de jour en jour, se confond à un nid de reptiles. Un abri pour les voleurs qui, après leur forfait, et pour échapper à la population, escaladent rapidement la murette pour se retrouver dans la grande brousse de l’autre côté, invisibles désormais derrière les hautes herbes touffues. A la vérité, s’il faut toujours attendre la célébration du 1er novembre, ‘’le Toussaint’’ pour rendre propres les cimetières au Bénin, en voilà qui est bien indigne.
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