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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Entrepreneuriat des jeunes : régis FACIA propose à l’Etat de s’intéresser à d’autres secteurs porteurs pour sa politique entrepreneuriale
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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Le Directeur Général de Top chrono a été reçu le dimanche 13 octobre 2013 sur le plateau de l’émission ‘‘Zone franche’’ de la télévision Canal 3 Bénin. Dans son entretien, il estime que l’entrepreneuriat est le seul moyen pour la jeunesse béninoise de se sortir du chômage. Tout en jetant un regard critique sur la politique entrepreneuriale des pouvoirs publics, l’invité de ‘’zone franche’’ a demandé à l’Etat de ne plus se limiter seulement au secteur agricole et de diversifier sa politique entrepreneuriale à d’autres secteurs porteurs dans le pays.

« L’entrepreneuriat est le seul moyen pour les jeunes de se sortir du chômage ambiant dans la pays. » C’est donc clair, pour Régis FACIA, les jeunes Béninois doivent aller à l’école entrepreneuriale. Un chemin qui, selon le Directeur Général de ‘’Top chrono,’’ est de plus en plus délaissé par la majorité des jeunes Béninois qui se fourvoient sur le terrain de la politique. Il a dénoncé le fait que les jeunes, pour leur formation dans les écoles et dans les universités du pays, se retrouvent dans des filières de la redistribution de la richesse que dans des filières de la création de la richesse. « Les diplômes des jeunes ne leur permettent pas d’être vraiment opérationnels dans le travail, aujourd’hui », a laissé entendre Régis FACIA. Avant de poursuivre en ces propos : « En entrepreneuriat, le diplôme n’est pas déterminant ».

A cet effet, il a souhaité que les pouvoirs publics en partenariat avec le secteur privé dans sa politique entrepreneuriale fassent un bilan prospectif des besoins vitaux du pays pour son développement. Cette politique permettra aux jeunes de pouvoir mieux s’orienter dans leur formation. Selon l’invité de ‘’zone franche’’, cette situation est liée à l’éducation reçue, à l’environnement socio- culturel. Il a fustigé le comportement des banques qui sont réticentes pour le financement des projets à caractère entrepreneurial. Car affirme t-il, les garanties ne suffisent pas pour convaincre les banques du pays à prendre des risques. Une réticence qui, pour Régis FACIA, ne devait pas exister s’il y avait l’existence d’un tribunal de commerce dans le pays pour régler les litiges de garantie.



Des propositions…
Face à ce tableau très peu reluisant qui freine l’éclosion de l’entrepreneuriat au Bénin, Régis FACIA a fait des propositions aux pouvoirs publics. L’Etat béninois devrait diversifier sa politique entrepreneuriale dans d’autres domaines porteurs de développement pour donner un nouveau souffle à sa politique. La formation entrepreneuriale doit rentrer en ligne de compte dans les programmes scolaires, secondaires et universitaires. En ce qui concerne les contingences de l’électricité, le coût élevé de la communication, le redressement fiscal, le retard et la lourdeur dans des processus administratifs, il estime que l’Etat devraient corriger le tir afin de pouvoir attirer les partenaires étrangers, les entrepreneurs Béninois et surtout les Béninois de l’étranger pour favoriser la création d’entreprises et l’éclosion du secteur entrepreneurial au Bénin. Et à la jeunesse, il les exhorte à plus d’imagination, de créativité, de rigueur, de foi, de méthode et d’intégrité.
Jean-Luc DAGAN



ENCADRE
La jeunesse face au problème de l’entrepreneuriat
Condamnée dans les méandres congénitaux, mentaux et structurels, la jeunesse Béninoise est dans le carcan du chômage. Des milliers de jeunes Béninois sortent de l’Université d’Abomey-Calavi et des universités privées de la place. Diplôme en main, les potentiels candidats à la quête du travail essuient des rebuffades sur le marché du travail. Les diplômés sans emploi sont astreints à vendre de l’essence frelatée, à faire du taxi-moto. Les âmes faibles et moins endurantes s’adonnent soit à la cybercriminalité, soit aux vices de la société. Mais, que peuvent –ils faire d’autres si ces derniers doivent faire face au cours de la vie ?

A travers la création tous azimuts dans les coins de rues, des centres et structures de prestation de service dans le domaine de l’alimentation, de la communication, de la santé, de l’économie, de l’artisanat….. . Et malgré son dévouement, elle est à la recherche d’une main secourable pour la mettre au firmament. Les structures étatiques se proposent d’accompagner les jeunes Béninois pour leur donner un coup de pousse. Mais au nombre de la foultitude de jeunes, c’est un nombre infiniment petit qui parvient à sa fin. Et souvent, ce sont des jeunes Béninois qui appartiennent à la classe des privilégiés. Et la grande masse est oubliée. Même si l’Etat ne cesse de créer des structures qui s’investissent dans l’entreprenariat pour sauver les milliers de jeunes au chômage, le gouvernement doit repenser autrement sa politique entrepreneuriale.


Jean-Luc DAGAN

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