Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le ministre Dossouhoui sur les sites éligibles à Bantè

Publié le vendredi 17 aout 2018  |  La Nation
Comment




La commune de Bantè va bientôt abriter une usine de transformation de l’anacarde. C’est dans cette perspective que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, accompagné des autorités communales, a effectué, mercredi 15 août dernier, une descente sur trois sites de la localité. Objectif, faire une prospection des lieux en vue d’identifier celui potentiellement viable pour abriter le joyau.

La commune de Bantè bénéficiera bientôt d’une usine de transformation de l’anacarde. La visite du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep), Gaston Dossouhoui, dans la localité, mercredi 15 août dernier, vise à préparer le terrain en vue de la concrétisation de ce projet.

Adjantè, environ 3 km de Bantè, Pira et Péhoudie environ 25 km chacun du centre-ville sont les trois sites parcourus par le ministre. Les terrains prospectés sont encore vierges, mais rivalisent d’atouts pour bénéficier du projet.
Pour le ministre, le moment est venu de revoir les paradigmes en matière de développement. « Il est temps d’implanter les grandes unités de transformation pour inciter les productions à grande échelle », fat savoir le ministre.
Au cours de sa prospection, Gaston Dossouhoui a marqué un arrêt à l’Union communale des semenciers de Bantè pour échanger avec des producteurs. Il leur a expliqué l’enjeu de l’installation des usines de transformation dans la commune et les a incités à améliorer leur production.
Ce projet répond à la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement. Sa réalisation n’a aucune connotation politique, avance-t-il pour taire les éventuelles divergences qui pourraient constituer des facteurs de blocages. « Chaque régime a sa façon de faire. Le gouvernement du Nouveau départ ne fait pas des promesses, mais réfléchit, analyse et agit. Je suis venu pour concrétiser une volonté affichée du président Patrice Talon », clarifie-t-il.
Bantè s’illustre de fort belle manière dans la production du maïs, de l’igname et de l’anacarde. En ce qui concerne l’anacarde, le gouvernement tient à faire d’elle une vedette. « Nous devons travailler pour transformer le cajou; nous sommes venus pour voir comment mettre en place des usines de transformation pour accompagner la production », explique le ministre Gaston
Dossouhoui.

Appuyer les autres filières

Pour bénéficier de ce privilège, la commune devra œuvrer pour être la pionnière dans la production de l’anacarde. D’où son exhortation : « Les usines seront installées en fonction du choix des investisseurs. Vous devez beaucoup travailler pour mériter cela ». « Remettez les champs au propre et vous bénéficierez de l’accompagnement du gouvernement », assure-t-il.
Outre l’anacarde, Bantè est aussi un bon élève dans la production du riz. Le gouvernement veut l’accompagner dans cet élan. «Le gouvernement prévoit d’ici janvier 2019 l’aménagement de 1200 hectares de périmètres rizicoles au profit de six communes. La commune de Bantè seule bénéficiera de 590 hectares », annonce-t-il.
Les producteurs agricoles expriment leur joie. « Les promesses que nous avons eues par le passé avec d’autres régimes sont restées lettre morte. Nous produisons beaucoup, mais nos moyens sont limités. Le gouvernement a promis de nous accompagner ; nous en sommes émus », se réjouit Marius Idjatou, producteur.
Le président régional des producteurs d’anacarde de Bantè,
Gaétan Ayéna, partage les mêmes sentiments. « Nous sommes fiers des assurances du ministre. Nous sommes convaincus que ces promesses seront tenues et combleront les attentes de nos communautés », laisse-t-il entendre.
Ce producteur a d’ailleurs de bonnes raisons d’espérer. Les usines qui seront installées contribueront au bonheur des populations, avec un fort impact sur la réduction de la pauvreté et le chômage. Le Maep rassure : «Une usine qui a une capacité de 5000 tonnes va exploiter environ quatre cents femmes par an », développe-t-il.
Reste à la commune de se mettre davantage en évidence pour capter plus l’attention des investisseurs étrangers.

Maryse ASSOGBADJO
Commentaires