Installation de Cyriaque Dossa et Gilbert Togbonon à la CRIET: Patrice Talon traduit dans les actes la volonté de lutter contre la corruption

Publié le mercredi 29 aout 2018 | L`événement Précis

© Autre presse par DR
Audience d`installation du premier Président de la Cour d`Appel de Parakou
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, le Professeur Joseph DJOGBENOU a assisté le jeudi 26 avril 2018 à l`audience d`installation du premier Président de la Cour d`Appel de Parakou, Monsieur GANGNI Edouard. L`audience est présidée en personne par le Président de la Cour Suprême du Bénin, Monsieur Ousmane BATOKO.

Devant un parterre de personnalités du monde judiciaire, de parents, d’amis et de représentants du gouvernement, Cyriaque Dossa et Gilbert Ulrich Togbonon, respectivement président et procureur spécial à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, (Criet), ont été officiellement installés dans leurs fonctions par le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko. C’était ce lundi, 27 août, lors d’une audience spéciale à la Cour d’appel de Cotonou en présence du ministre de la Justice Sévérin Quenum et de son collègue de la Culture, Oswald Homéky.

Un mois environ après leur nomination en Conseil des ministres en tant que Président et Procureur spécial à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), les magistrats Cyriaque Dossa et Gilbert Ulrich Togbonon ont officiellement pris les rênes de cette cour créée pour lutter contre la corruption, les crimes économiques, le blanchiment d’argent, le terrorisme et la cybercriminalité. Dans son discours d’installation, le président de la Cour suprême a rappelé l’importance de cette instance juridictionnelle et le contexte dans lequel elle prend service. Pour lui, cela témoigne de la volonté du gouvernement qui a battu le record quant à la période qui sépare le vote de la loi, sa promulgation, la nomination du président et du procureur, et leur installation officielle. « La Criet sera ce que vous en aurez fait, vous et les premiers membres de cette institution», a dit dans son allocution, Ousmane Batoko. Pour lui, cette cour peut être une juridiction démocratique qui fonctionne selon les lois, comme elle peut être aux services du maître de l’heure. S’inspirant des citations d’ouvrages sur les périodes tumultueuses de la justice française, Ousmane Batoko a prodigué de sages conseils aux nouveaux responsables de la Criet. Il faut rappeler que la Criet est une cour pénale spéciale ayant une compétence nationale. Elle est chargée de la répression du crime de terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique tels que prévus par la législation pénale en vigueur, ainsi que de la répression du trafic de stupéfiants et des infractions connexes. Elle peut, selon ses prérogatives, constater une flagrance ou être saisie par un arrêt de renvoi de la commission d’instruction instituée par la même loi qui consacre la Criet.

Quand la volonté de lutter contre la corruption se traduit en actes

L’instauration de la Criet est une initiative du régime du Nouveau Départ qui, à travers la modification de la loi n°2001-37 du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin, a créé ce nouvel instrument de lutte contre la corruption et le terrorisme. Cette initiative fait montre de la détermination du président Talon à combattre la prévarication dans son pays. Une détermination qui se traduit par des actes et prouve que le candidat devenu président de la République respecte sa promesse de faire de la lutte contre la corruption et l’impunité, l’un des socles de son action à la tête du Bénin. Avec l’installation officielle de la Criet, le Bénin se dote d’instruments pour mieux lutter contre la corruption, l’impunité et le terrorisme en pourvoyant les chaînons manquants de la lutte pour la rendre plus efficace. Cette innovation constitue un pas de plus dans la bonne direction sur le chemin de la lutte contre la prévarication et va sans doute permettre aux affaires relevant de ce domaine de connaître une célérité et de la sérénité dans leur traitement. De plus, en incluant les crimes relatifs au terrorisme, Patrice Talon tient compte des défis actuels pour moderniser et actualiser l’arsenal national de reddition de justice et de répression. Et connaissant la rigueur et la témérité du procureur spécial de la Criet, Gilbert Ulrich Togbonon et de son président Cyriaque Dossa, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les résultats seront au rendez-vous.

Yannick SOMALON

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