Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Contrôle des plaques d’immatriculation des motos: Un moratoire de trois mois accordé aux retardataires

Publié le jeudi 30 aout 2018  |  La Nation
Comment


Le contrôle des plaques d’immatriculation des motos déclenché par la Police républicaine depuis vendredi 24 août, est suspendu pour trois mois. Ainsi en a décidé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique dans un communiqué radiodiffusé et télévisé parvenu à notre rédaction, ce mardi 28 août.

« Pour éviter des désagréments inutiles aux populations, un moratoire de trois mois est accordé aux motocyclistes retardataires pour se conformer à la réglementation en vigueur », annonce le communiqué radiodiffusé et télévisé signé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, parvenu à notre rédaction. Il a expliqué que c’est dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité dans certaines agglomérations du pays, que la Police républicaine a déclenché une opération de contrôle de plaques d’immatriculation des motos depuis le vendredi 24 août.

Cette opération, précise le communiqué, a engendré un encombrement des services de l’Agence nationale des transports terrestres en charge de la délivrance desdites plaques.

Chaque propriétaire de moto non immatriculé devra faire preuve d’esprit patriotique et civique, exhorte le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, pour qu’à compter du 1er décembre marquant la fin du moratoire, aucune moto ne circule sans plaque d’immatriculation.

Ce communiqué du ministre Sacca Lafia vient à point nommé, car les victimes de cette opération se désolent déjà des désagréments à eux causés par la lenteur dans le traitement de leur dossier et le manque d’information pouvant les aider à remplir sans difficulté les formalités de retrait de leurs engins.

Depuis vendredi dernier, le nombre de motos qui circulent dans la ville de Cotonou a considérablement diminué. Des centaines d’engins sont saisis et convoyés dans les locaux de l’Ecole de police.

Un soulagement temporaire donc pour les motocyclistes non en règle qui circulaient la peur au ventre ; seulement, la plupart d’entre eux souhaitent que les frais d’immatriculation des motos jugés « exorbitants » soient revus à la baisse?
Commentaires