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Paralysie des élections consulaires: Déjà 5 ministres broyés, Naomie Azaria décidée à dénouer la crise à la CCIB
Publié le vendredi 18 octobre 2013   |  L`événement Précis


Naomie
© Autre presse par DR
Naomie Azaria, ministre des Sports


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Bientôt deux ans que dure la crise à la Chambre d’industrie et de commerce du Bénin. Deux ans de contestations à n’en pas finir sous l’impuissance des ministres du commerce qui se succèdent depuis lors.

Si les vraies origines de la crise à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin ( Ccib) remontent en 2001, à l’époque du président Wassiou Mouftaou, le rebondissement apparu en décembre 2011 persiste à ce jour. Alors que les esprits semblaient se calmer et que visiblement, une sorte de consensus pointait à l’horizon avec la dernière date officielle de la tenue du scrutin, fixée au dimanche 22 septembre 2013, le nouvel arrêt de la cour suprême viendra encore tout remettre en cause. La haute institution judiciaire en a décidé ainsi pour statuer sur des recours à elle introduits à la veille, évoquant des indices de fraudes massives en préparation>
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«Nous ne pouvons, pour le moment, rien entreprendre, du moment où les recours sont pendants devant la Cour suprême » a avoué le tout nouveau ministre du commerce et de l’industrie, Naomi Azaria au sortir d’une rencontre tenue mardi dernier avec des membres de la Commission électorale consulaire. Comme elle, tout le monde attend donc la décision de l’institution judiciaire.

Déjà cinq ministres du commerce qui se sont succédé devant cette crise latente. En engageant le processus de toilettage des textes, début 2012, la première, Madina Séfou n’entendait pas sans doute s’arrêter en si bon chemin, quand elle se fera relayer par Onifadé Sofiath, qui se battra à l’époque pour faire adopter ces nouveaux textes qui régissent le processus électoral. Elle non plus, ne verra pas l’élection se dérouler sous son mandat. Le remaniement du gouvernement qui interviendra entre temps, l’obligera à céder son fauteuil à l’avocate Elyse Gbèdo. Organiser enfin les élections consulaires, était le point d’orge de son discours de prise de fonction. Mais rien n’y fit encore. L’élan de la ministre Gbèdo se heurte à des contestations venant de toutes parts, dénonçant, entre autres sa tentative de politisation du processus, pour avoir imposé des « membres suspects » dans la commission électorale, qu’elle a fait mettre en place. D’aucuns l’avaient même accusé de «rébellion» contre une décision de justice, allusion à un arrêt de la cour suprême suspendant le processus, qu’elle aurait tenté de boycotter. La crise s’enflamme alors de plus bel, au point de susciter l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, Boni Yayi. Dans sons souci de calmer les uns et les autres, dit-on, il désigne Emmanuel Tiando, secrétaire général de la présidence et Nicolas Adagbè, président du Conseil économique et social pour assurer la médiation entre les protagonistes, avec bien sûr l’arbitrage juridique de la Cour suprême. On était déjà sous un autre ministre, Safiou Affo Idrissou, dont les actions n’ont pas tant prospéré, même s’il a pu jouer sa partition aux côtés des deux médiateurs, pour qu’en fin l’unanimité se fasse autour des listes électorales, des membres de la commission électorale et autres compartiments du processus électoral.

La ministre de tutelle actuelle, Naomi Azaria ne compte encore que quelques jours de fonction au commerce et ne peut, elle non plus, rien jurer pour le moment. Son seul souhait : que la Cour suprême donne très rapidement sa décision afin que le processus se poursuive. Est-elle l’autorité ministérielle sous laquelle, ce processus ira enfin à son terme ? Le grand exploit qu’elle vient de réaliser au sport en ramenant la balle à terre dans la maison football, avec l’élection consensuelle du nouveau bureau exécutif, est un précédent qui permet peut-être de nourrir le même espoir pour la Ccib.

Christian TCHANOU

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